Filmographie / Questionnaires :Saint Paul, Saint François, Sainte Bernadette
Deuxième temps fort Introduction FLORE
Chapelet Prière des mères
Prière 1 NOA
Prière 2 NOA
Prière 3 JIOTY
Prière 4 JIOTY
Prière 5 JEREMY
Prière des pères JEREMY
Deuxième partie
Introduction deuxième partie CELIA
Méditation 1 pour la famille LIVIA
Prière pour la famille MAELY
Prière pour les prêtres LIVIA
Méditation 2 + Prière Covid 19 3 Méditation 2 JONATHAN
Méditation 3 MALORY
Méditation 3 La maladie MALORY
Prière La maladie MALORY
Méditation 4 + prière Chômage SERENA
Troisième partie
Prière Introductive – Rite du pardon – Je vous aime – MARIA
Conclusion Clôture CELIA
Les œuvres réalisées par les jeunes durant cette période de confinement…
Bande musicale de Armand
Poème de Serena
Elle a demandé un repos Elle a demandé un congé, Elle a demandé une assistance pour respirer.
Si épuisée d’avoir autant donné Si fiévreuse d’avoir été autant utilisée Si essoufflé d’avoir autant marché Donnons-lui du temps elle va remarcher
Elle se refait juste une santé notre planète.
Nous hommes, aujourd’hui Si frustrés de ne pas pourvoir sortir Si tristes de ne pas voir nos familles Si nostalgiques de ne pas pourvoir retrouver nos amies Et si impuissants de ne pas pouvoir aider notre prochain
Mais un phénomène, deux fois plus petit qu’un grain de sable Un phénomène couronné d’épine Un phénomène plus rapide que la lumière Plus fort qu’une rafale Et Plus mortel qu’un venin
A mis le monde à l’arrêt.
Il a eu ce pouvoir de rassembler des familles De rassembler des équipes De rassembler des collègues De rassembler des voisins De rassembler un peuple entier Pour une seule solidarité…
Nous voilà contaminés Nous voilà essoufflés Nous voilà confinés Pour avoir autant négligés notre planète. Pour avoir voulu tenter de surpasser l’insurpassable Pour avoir délaissé cette source fondamentale
L’amour, Oui l’amour L’amour de soi L’amour de mes parents L’amour de ma famille L’amour de mon voisin L’amour de mon collègue L’amour du prochain Et l’amour de mon ennemi
Ce même amour que Dieu a pour chacun de nous.
Merci Seigneur, Pour ses hommes et femmes qui nous soignent jour et nuit Sans aucun répit Sans rentrer chez eux pour voir leur famille Afin de retrouver nos vies
Le combat est dur, Le combat est invisible Mais il voit notre détermination de faire mieux Il voit notre nation unie Le combat voit notre envie de vivre
Alors, prenons ce temps
Pour regarder notre famille Et lui dire JE T’AIME
Pour prier pour ses hommes et femmes Emporter par cette couronne d’épine
Pour encourager notre prochain Qui est dans le besoin
Pour apprécier ce temps Pour en faire de grandes choses
Pour diffuser l’amour A chaque instant de la vie
Pour répandre la joie Partout dans les nations
Pour apprécier la nature Remplie et abondante de richesse
Et remercier Dieu Pour le souffle de la vie
Oui Ce virus est dur On a vu mourrir nos amies Mais il nous a permis de revenir à l’essentiel de la vie L’Amour La solidarité Le partage Et la présence essentielle de Dieu dans notre vie.
La cascade de MALORY
Ce dessin représente la nature plus précisément la cascade aux écrevisses que j’ai revisité.
J’ai fait ce dessin car je pense que Dieu nous aime et c’est pour cela qu’il nous a donné tout cela.
SLAM de JONATHAN
Petit slam de Jo * FÔ NOU VANSÉ !
Nou sé jenn Nou confiné Mè pa constipé
Nou sé Jenn Nou zanmi a jézi Nou zanmi a la vi
Nou sé jenn Zié en nou ja gadé Bouche an nou ja palé
Nou sé jenn Y ja tan fini domi Y ja lé pou sèvi
Nou sé jenn An nou tout lévé An nou tout pryé Dyé
Nou sé jenn Fô nou tout samblé E fô nou tout vansé
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Nous voici en ce vendredi Saint, pour vivre le chemin de croix de notre Seigneur Jésus Christ. Hier soir, nous avons vécu la Sainte Cène de notre Seigneur et à la fin du repas Il s’est retiré à table. Il a pris la direction de Gethsémani. Ce matin, nous nous sommes réveillés pour vivre vraiment ce temps, dans le silence et dans la prière. Nous avons vu dans l’Évangile de Jean…le lavement des pieds. Jésus qui s’est assis en prenant la condition d’esclave ….et dans sa manière il va donner sa vie… Il va vivre sa Passion et vraiment dans l’abaissement… le plus bas. Mais dans cet abaissement, Il veut nous relever… nous montrer la force de l’amour… nous montrer combien Il nous aime ! Il trace un chemin de vie et de liberté pour chacun de nous. Depuis plus de 20 siècles, notre Église…l’Église catholique se rassemble en ce jour pour se rappeler et revivre les événements de l’ultime étape du chemin terrestre de notre Seigneur Jésus Christ. Nous avons l’habitude de nous rassembler à 5h et demi/ 6h du matin pour prendre ce chemin. Cette année, pour la première fois, dans l’histoire de l’Église…dans l’histoire de la foi…dans notre histoire de vie chrétienne…ce n’est pas possible ! Donc nous allons vivre, en nous installant chez nous…en trouvant un coin chez nous… dans la nature, peut être avec un membre de la famille pour vivre la Passion de notre Seigneur Jésus Christ. Nous marchons à sa suite… Nous nous trouvons ici convaincu que le chemin de croix du Fils de Dieu, Jésus notre Frère… ne fait pas le simple fait de marcher vers le lieu de son supplice. Nous croyons que chaque pas du condamné …chacun de ses gestes et chacune de ses paroles…et aussi ceux qui ont vécu et accompli…ceux qui ont pris part à ce drame…nous parle continuellement. Plus particulièrement, en ces moments difficiles, que nous vivons. Nous pouvons comprendre ce qu’est vraiment la mort brutale, la mort dans la souffrance, la mort dans la chair quand nous entendons les nouvelles… toutes les séries de personnes décédées sans pouvoir être soigner ou d’autres personnes qui se battent encore dans les hôpitaux pour s’en sortir. C’est la Passion de notre Seigneur ! C’est aussi dans sa souffrance et dans sa mort que notre Seigneur nous révèle la vérité sur Dieu et sur nous-même. Cette année 2020, nous voulons réfléchir avec une telle intensité particulière sur le contenu de cette événement afin qu’Il parle avec une force nouvelle à nos esprits et à nos cœurs… et qu’Il devienne pour nous source d’une grâce authentique. Participer signifie avoir part… Que veut dire avoir part ?… à la croix du Christ ? Cela veut dire, de faire l’expérience dans l’Esprit Saint, de l’amour, que la croix du Christ cache en elle. Cela veut dire, reconnaître à la Lumière de cet amour…sa propre croix…sa propre souffrance…son doute…son inespérance. Cela veut dire, la prendre sur ses épaules et toujours en vertu de cet amour… marcher….marcher. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas être dans les rues comme d’habitude, mais s’asseoir…ou marcher dans un jardin…ou dans la nature… chacun peut trouver le chemin de la Passion de Notre Seigneur...
Commençons par implorer la Vierge Marie (3 fois) :Je vous salue, Marie pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. Amen
1ère station : Jésus est condamné à mort
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon Saint Jean 19, 14 -16
Pilate dit aux juifs :
« Voici votre Roi » Ils crièrent :
«À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit :
« Vais-je crucifier votre Roi ? » Les chefs des prêtres répondirent :
« Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur » Alors il leur livra Jésus pour qu’Il soit crucifié, et ils se saisirent de Lui.
Silence
Méditons
Seigneur, tu es condamné à mort …et tu acceptes Seigneur la condamnation, sans te défendre. Puisque le choix de ta vie dépasse même ce que nous méritons. Aujourd’hui encore… beaucoup sont tes frères et sœurs Jésus…qui sont dans les couloirs de la mort, dans les hôpitaux ou chez eux…qui ne peuvent pas se défendre, ni crier au secours puisque nous sommes tous confinés chez nous. En ce moment, où nous pensons Seigneur à ta condamnation, ce que Toi-même Seigneur…tu n’as pas mérité mais tu l’as accepté pour nous ….pour nous montrer la force de ton amour. Pour toutes ses personnes qui sont en train de mourir en ce moment en train de souffrir sans savoir de quoi sera fait demain… s’ils vont s’en sortir s’ils vont s’en sortir ou pas. Nous voulons Seigneur, te demander, que la condamnation que tu as acceptée pour nous puisse redonner la vie à toutes ces personnes qui souffrent. Dès fois se sont nos proches, les membres de nos familles ou d’autres personnes que nous ne connaissons pas mais nous compatissons Seigneur à la souffrance comme Toi. Aie pitié de tes frères et sœurs Jésus…continue à prendre sur Toi nos souffrances et nos croix. Ne nous laisse pas périr Seigneur, ne laisse pas périr ton peuple. Seigneur, Tu t’es déjà chargé de nos croix et de nos souffrances et cette croix que nous portons aujourd’hui, la croix de cette souffrance de ce virus, elle est lourde sur notre dos Seigneur…sur nos épaules Seigneur. Puisque Tu as connu Seigneur dans ta vie terrestre, le sens même de la condamnation, nous te supplions de nous libérer, de libérer toutes ses personnes en ce moment…nous te supplions Jésus.
Prions
Seigneur, comme il est facile de condamner, comme il est facile de jeter des pierres, les pierres du jugement et de la calomnie, les pierres de l’indifférence et de l’abandon. Toi qui a accepté, une condamnation injuste…Toi qui a choisi de te tenir du côté des vaincus, des humiliés, des condamnés. Accorde-nous ainsi, que tous les hommes de notre temps, la grâce d’être fidèle à la vérité, Toi Jésus le juste, l’honneur et la gloire pour les siècles des siècles. Amen
2ème station : Jésus est chargé de sa croix
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon Saint Jean 19,17
« Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu-dit : le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. »
Méditons
La Passion… Amour considéré comme irrésistible et violent ; dans la philosophie scolastique ce qui est subit par quelqu’un ou quelque chose. Cependant, pour le Christ « sa vie nul ne la prend mais c’est Lui qui la donne », afin de racheter tous les frères humains. La Passion du Christ n’est pas comparable à l’amour passionné des hommes qui conduit parfois à tuer par passion ou par déraison, au contraire, la passion du Christ, elle, est libre, choisie, voulue, acceptée. Sa raison d’être fondamentale, c’est qu’elle est l’expression de l’amour de Dieu en Jésus-Christ.
Prions
Ô Christ, Toi qui ne nous as pas agressés mais qui t’es laissé agresser par moi, par nous, chacun de nous ici présent, tu acceptes la croix de la main des hommes pour en faire le signe de l’amour salvifique de Dieu pour l’homme. Accorde-nous, ainsi qu’à tous les hommes de notre temps, la grâce de la foi en cet amour infini que tu nous portes avec tant d patience et d’humilité, afin que nous soyons des témoins authentiques de ta Rédemption. A toi, Jésus, prêtre et victime, la louange et la gloire pour les siècles. Amen.
3ème station : Jésus tombe pour la première fois
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. La foule : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Du livre du Prophète Isaïe 53, 4-6
Pourtant, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’Il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos fautes qu’Il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’Il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur Lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.
Méditons
Seigneur, nous voilà aujourd’hui confronté à de réelles difficultés à cause de ce virus covid-19 qui nous oblige à cesser toute activité…Qu’adviendra-il de notre lendemain ? Que deviendrons-nous si les entreprises doivent fermer ? Et ma famille, est ce que je pourrais subvenir à ses besoins ? Pourrais-je continuer à assurer les soins nécessaires pour mon enfant malade?…Tant de questions qui m’empêchent de dormir… Beaucoup de personnes souffraient déjà sous le poids d’un travail précaire, dans des conditions parfois très difficiles et laborieux, affrontant vents et marais…on pense particulièrement aux agriculteurs, aux artisans, aux marins pêcheurs, aux revendeurs, aux autoentrepreneurs….autant de personnes qui vivent dans une inquiétude, en quête d’un éventuel espoir pour l’avenir. Mais Seigneur, tu nous as dit : « Ne crains rien, car Je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante. » (Ésaïe 41:10 (Second 1910) Dans nos épreuves, nous ne sommes pas seuls, Dieu est constamment à côté de nous. Nous lui appartenons donc Il prendra constamment soin de nous. Il ne nous a pas créés pour que nous vivions une vie de souffrances, de malheurs ou de tristesses. Son Fils, Jésus, n’a pas été sacrifié pour que nous périssions! Il est vrai que nous ne comprenons pas tout ce qui nous arrive. Pourquoi cette maladie ? Comment va-t-elle disparaître ? A quand la fin de ce confinement ? Quand retrouverons-nous une vie sereine et paisible ? Ce sont les questions que nous nous posons tous les jours… Mais malgré tout, nous avons l’assurance que Dieu ne nous abandonnera jamais ! Nous ne savons pas encore ce que Dieu veut faire dans notre vie, mais Il a prévu à travers cette grande épreuve de consolider notre foi, de faire fructifier chez nous, les qualités du savoir-vivre ensemble : l’entraide, le partage, la compassion, la charité, l’amour vrai… Ce n’est pas parce que nous pleurons, nous ressentons la peur, ou le doute que nous n’avons pas la foi mais simplement au nom de Jésus, le mal ne doit pas triompher…le mal ne doit pas nous empêcher de poursuivre le meilleur de Dieu pour notre vie. Notre Dieu est un Dieu d’Espérance et de Persévérance…un Dieu de Paix et de Bonheur…un Dieu de Joie et de Fidélité…il n’y a aucun problème auquel il n’a pas déjà une solution ! Car Dieu est un Dieu Puissant, Il règne de son Saint Lieu avec Sagesse, Amour…Oui Dieu est un Dieu Puissant.
Prions
Marie notre mère, il est important de travailler pour contribuer à la société et pour faire vivre notre famille. Mais ce travail devient aujourd’hui une source de stress à cause de la peur du lendemain. Sous ta grâce divine, pourquoi ne transformerons-nous pas nos doutes et nos peurs en espoir et en courage ? Pourquoi ne pas prendre ce temps de retrait et de silence pour se recueillir dans ta parole Seigneur…pour mieux prier en famille…PRIER pour…les marginaux…les personnes qui souffrent dans leur couple et dans leur famille…les personnes qui sont malades…les personnes qui souffrent dans leur corps, dans leur chair et dans leur esprit…les personnes qui ont des addictions(alcool, drogue, jeux de hasard et toutes les substances qui détruisent la vie)… les personnes qui ont soif d’aimer… les femmes battues qui ont leur droit bafoué, celles qui sont maltraitées, violées, réduites à un objet… les jeunes … les familles qui se sentent enchaînées… ainsi rendons l’amour contagieux pour que la maladie freine et soit irradiée de la planète. Dieu d’amour, nous avons confiance en Toi car ce n’est pas un esprit de timidité que Tu nous as donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse (2 Timothée 1 :7)
4ème station : Jésus rencontre sa mère
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez vous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon Saint Luc 1, 30-33 :
« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanteras un fils, tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin ».
Méditons
Toi-même Marie, un glaive te transpercera le cœur avait prophétisé le vieillard Siméon. Jusqu’à présent, Jésus était seul. Seul face à sa condamnation…seule à porter sa croix… seul dans sa chute. Sur le chemin de Golgotha, voici venu le temps de la première rencontre. Qui d’autre pouvait-il rencontrer d’important à ce moment-là…que Marie ? Qui d’autre pouvait-il rencontrer d’important à ce moment-là…que Marie ? Oui, Marie y était…elle était là, à l’attendre pour le regarder…le toucher. Elle a continué à le suivre jusqu’au pied de la croix. Comme son « oui », que tout advienne pour moi selon ta volonté. On peut facilement imaginer qu’elle a tout suivi : l’arrestation de son Fils, la sentence de mort prononcée contre lui, le chargement de la croix sur ses épaules, la marche douloureuse et la première chute .Voici l’humanité de Jésus, nous pouvons nous demander qu’est-ce qui nous fait tomber au point de ne plus avoir la force de nous relever :
Un licenciement
Une demande de divorce
Une famille éclatée
Des enfants qui ont du mal à se construire
Une maladie incurable inattendue
Une maladie incurable inattendue…nous éloigne l’un de l’autre.
Que de mauvaises nouvelles auxquelles nous ne nous attendons pas, qui nous cassent les bras, et qui sont encore des occasions de chute (silence)
Comme ce fut le cas de cette semaine, quand j’ai appris que une de mes paroissiennes avaient attrapé le virus. Je ressentais cette souffrance au plus profond de moi-même.
Comme un membre de ma famille….vous êtes ma famille spirituelle… vous êtes ma famille de l’église. Et à ce moment-là, je me suis rendu compte qu’il s’était passé quelque chose…il y a quelque chose qui est en train de se passer. J’ai prié pour elle, pour sa famille. Et, je peux vous dire, vraiment, durant la messe de ce midi, je n’ai fait que penser à sa souffrance, à son silence.
Alors la Passion de Jésus, ne se résume pas seulement à la chute, à ce qu’il a vécu, mais c’est aussi toute ma vie, ou une partie importante qui se revit dans ma chute.
Cependant il s’est relevé, il n’est pas resté par terre, Jésus. Et moi, suis-je capable de me relever, de me battre? De trouver la force de dire « que ce n’est pas fini ».Quelle que soit notre situation la chute de Jésus nous dit que tout est possible, que l’on peut se relever. Oui, car tout ce qui touche un Fils, touche aussi sa mère. A-t-elle la force de parler Marie? Mais pour dire quoi ? Et toi, mère, que vis-tu en ce moment ?
Nous pouvons penser aux parents qui ont leurs enfants en métropole ou ailleurs, dans tes pays ou le virus fait encore plus de ravage. Même quand elles prennent de leur nouvelle, mais au fond d’elles même, elles sont inquiètes.
Nous pouvons penser aux pères de familles qui pensent aussi à l’avenir de sa famille…oui, personne ne peut savoir la profondeur de la souffrance …la profondeur des inquiétudes de nos jours mais nous sommes le peuple de Dieu… nous sommes un peuple de foi…nous sommes l’église.
Jésus a rencontré sa mère…celle qui lui a donné la vie…celle qui l’a bercé…celle qui l’a gardé, surveillé dans la crèche…
Une mère n’aurait jamais rêvé d’un tel destin pour son fils. Mais dans le cœur de Marie, il y a toujours eu de l’espoir parce qu’elle est dans le secret de Dieu, dans le mystère de Dieu au-delà même de cette souffrance, de ce corps ensanglanté, humilié.Je reste persuader au-delà même de ses larmes, au-delà même de ses souffrances, il y avait un brin d’espoir.
Et je pense, qu’aujourd’hui, frères et sœurs nous sommes aussi appelés à regarder la croix… à vivre ce chemin de croix d’une autre manière… non pas comme une tradition, comme un parcours qu’il faut faire chaque année…comme une dévotion de la première station à la dernière station jusqu’à la Baie Olive…mais vivre ce chemin de croix dans son cœur…vivre ce chemin de croix dans sa famille…en regardant la vie. Vivre ce chemin de croix différemment, comme si c’était le premier…et vivre ensemble.Jésus a rencontré sa mère.
Combien d’enfants aujourd’hui, ne peuvent pas voir leur parent ? Combien de parents ne peuvent pas voir leur enfant…leur proche ?
J’ai entendu le cri de cette jeune femme qui a perdu son père, elle n’a pas eu la chance de le voir une dernière fois…je pense aux personnes qui ont un proche ou un membre de leur famille à l’hôpital qui sont interdits de visites…je pense à toutes ses souffrances silencieuses, désespérantes mais comme Marie gardons la foi…gardons l’espoir dans le désespoir…gardons l’espérance dans la désespérance.
Prions
Marie, toi qui a parcouru le chemin de la croix avec ton Fils, déchirée de douleur dans ton cœur de mère, mais te souvenant toujours de ton fiat et intimement convaincue que Celui à qui rien n’est impossible saurait réaliser ses promesses, implore pour tous les hommes la grâce de l’abandon à l’amour de Dieu. Fais que, face à la souffrance, au refus, à l’épreuve, même prolongée et violente, nous ne doutions jamais de son amour.Toi la mère de la croix, toi la mère de la passion intercède pour nous. A Jésus, ton Fils, honneur et gloire pour les siècles. Amen.
5ème station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon St Marc 15, 21
« Ils requièrent, pour porter sa croix, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui passait par là, revenant des champs ».
Méditons
Comme ils emmènent Jésus, ils mettent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revient des champs et le charge de la croix pour la porter derrière Jésus. Dans la vie, il y a des tâches que l’on n’a pas choisies et qui s’imposent à nous sans que l’on n’ait rien demandé. On s’était fixé des objectifs et des projets précis : construire sa vie, une maison, des projets communs avec une épouse ou un époux et du jour au lendemain il ou elle rencontre un(e) autre et voilà qu’une situation, un événement viennent tout bousculer. « C’est à l’heure où vous n’y pensez pas que le Fils de l’Homme viendra » Ainsi Simon de Cyrène va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. A l’approche de cet homme que la sueur, le sang, l’épuisement et la souffrance ont rendu méconnaissable, il va ressentir comme un appel. Il est quelque part le premier à illustrer cette parole de Jésus : « Celui qui veut être disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive » : et toi, ne ressens-tu pas un appel à aider ?… Oui, en soulageant quelque peu Jésus de ce lourd fardeau, une relation forte d’homme à homme s’est tissée entre Jésus et Simon le Cyrènéen, comme une complicité dans l’épreuve et la souffrance͗. Combien de fois quelqu’un t’a aidé ? Puisses-tu te rappeler de cette personne, prier et rendre grâce à Dieupour elle .
Prions
Seigneur, je sais que j’ai déjà traversé beaucoup d’épreuves dans ma vie, il y a celles que j’ai vécues en silence seul, mais il y a aussi celles que j’ai partagées avec des personnes formidables comme Simon, et pourtant elles étaient là au moment de ma chute, au moment de porter ma croix. Je te prie de faire grandir des personnes aussi merveilleuses dans notre société, des personnes capables d’écouter sans critiquer, oui ! Il y a beaucoup de personnes dans ma vie qui te ressemblent.
6ème station : Véronique essuie le visage de Jésus
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Du livre du prophète Isaïe 53, 2-3
« Il n’était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n’avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable aux lépreux dont on se détourne. »
Méditons
Derrière le visage du Christ, torturé de douleurs, tu as découvert Véronique le visage de Dieu. Plus que sur un linge, ce visage s’est fixé dans ta mémoire et surtout dans ton cœur. Tu nous fais discerner Véronique, que la véritable image de Dieu (ce que signifie ton prénom) apparaît dans le visage du malade qui manifeste sa joie en recevant ma visite, du prisonnier qui reprend confiance parce qu’un ami lui a écrit, du mendiant tout heureux parce que je lui ai souri et parlé. Alors Véronique apprends-moi à essuyer tant de visages ensanglantés et défigurés que je rencontre chaque jour. Trop réaliste, je me pose plusieurs questions avant de réagir, il me manque de la spontanéité comme toi Saint Véronique. Dieu seul sait combien de fois j’aurais dû tendre la main, un mouchoir ou encore déposer ma tête sur des épaules, mais avant de déposer ma tête sur des épaules, mais avant de poser des actes aussi humains et divins je pense à ce que vont dire les autres. Alors posons des actes humains et spontanés qui deviennent des actes divins. Il est quelque part le premier à illustrer cette parole de Jésus : « Celui qui veut être disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »
Méditons
Derrière le visage du Christ, torturé de douleurs, tu as découvert Véronique le visage de Dieu. Plus que sur un linge, ce visage s’est fixé dans ta mémoire et surtout dans ton cœur. Tu nous fais discerner Véronique, que la véritable image de Dieu (ce que signifie ton prénom) apparaît dans le visage du malade qui manifeste sa joie en recevant ma visite, du prisonnier qui reprend confiance parce qu’un ami lui a écrit, du mendiant tout heureux parce que je lui ai souri et parlé. Alors Véronique apprends-moi à essuyer tant de visages ensanglantés et défigurés que je rencontre chaque jour. Trop réaliste, je me pose plusieurs questions avant de réagir, il me manque de la spontanéité comme toi Saint Véronique. Dieu seul sait combien de fois j’aurais dû tendre la main, un mouchoir ou encore déposer ma tête sur des épaules, mais avant de déposer ma tête sur des épaules, mais avant de poser des actes aussi humains et divins je pense à ce que vont dire les autres. Alors posons des actes humains et spontanés qui deviennent des actes divins. Il est quelque part le premier à illustrer cette parole de Jésus : « Celui qui veut être disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »
Prions
Seigneur, il y a toujours des visages qui ruissellent de sueur et de sang. Il y a toujours des torturés. Il y a toujours des pauvres, par l’injustice et par le mépris. Il y a toujours des visages déformés par la souffrance dans les salles des hôpitaux. Il y a toujours des gens qui se sentent seuls ou abandonnés, comme Toi, Seigneur, en ta Passion. Aide-nous donc comme Véronique à apaiser leur douleur…ouvre nos yeux Seigneur …pour que nous voyions ton visage dans le visage de l’autre.
7ème station : Jésus tombe pour la deuxième fois
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Du livre des Psaumes 68, 8 et 30
C’est pour toi que j’endure l’insulte, que la honte me couvre le visage. Et moi, humilié, meurtri, que salut Dieu me relève. Jésus écrasé par le poids de la croix, gît à terre, dans la poussière. Ses forces l’abandonnent un peu plus. Mais là, ressemblant ses forces, il se relève pour continuer le chemin. Jésus, au nom duquel chacun tombe à genoux, aux cieux et sur terre, est l’objet de moqueries. Nous sommes bouleversés en voyant les degrés de brutalités dans lesquels les êtres humains peuvent sombrer. ; Jésus est humilié de façons nouvelles aujourd’hui aussi : lorsque les réalités les plus sacrées et profondes de la foi sont banalisées, lorsqu’on laisse le sens du sacré s’effriter, et que le sentiment religieux est relégué dans les vestiges désagréables de l’antiquité. Quand l’Église est traitée de barbare, quand certains pasteurs s’écroulent dans le pêché extrême et défigurent l’image de l’Église, quand la société perd confiance en découvrant ce qui peut être vécu de l’intérieur c’est vrai qu’il y a de quoi se poser des questions. Mais la seule vraie et unique question que nous devons nous poser est la suivante : est-ce que ma confiance est dans le Seigneur ? Celui qui a donné sa vie en versant son sang. Si la foi est ainsi configurée au Christ, alors nous pouvons prier pour ces pasteurs en regardant le Christ tombé pour la deuxième fois. Qu’ils se laissent relever par la prière et la conversion. (Silence) Je prie pour un prêtre en difficulté dans sa paroisse. Plus encore que la première chute, la deuxième vient nous exhorter à nous relever, à sortir de nos découragements, de nos peurs, de nos révoltes. Notre humanité meurtrie trouve dans ce relèvement du Christ la capacité de se remettre debout. Tomber n’indique pas que la marche s’achève ; se relever, c’est rouvrir les yeux sur un nouvel horizon.
Prions
Seigneur Jésus Christ, toi qui tombes sous le poids du péché de l’Homme et qui te relèves pour le prendre sur toi et l’effacer, donne-nous, la force de porter la croix de chaque jour et de nous relever de nos chutes, pour transmettre aux générations qui viendront l’Évangile de ta puissance salvifique. A toi Jésus, soutien de notre faiblesse, la louange et la gloire pour les siècles. Amen.
8ème station : Jésus rencontre les femmes de Jérusalem
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon Saint Luc 23, 27-28
Le peuple en grande foule, le suivait, ainsi que les femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit: « Femmes de Jérusalem ne pleurez pas sur moi! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. » Ce sont là les paroles de Jésus aux femmes de Jérusalem qui pleuraient exprimant ainsi la compassion pour le condamner. Mais les larmes des mères Jérusalem ne sont qu’une goutte toute petite du fleuve de larmes versées par les mères : mères d’assassins, mères de drogués, mère de violeurs…mais toujours mère! Cependant les larmes ne suffisent pas. Les larmes doivent se transformer:
en amour qui éduque
en force qui guide
en sévérité qui corrige
en dialogue qui construit
en présence qui parle
Les Larmes doivent empêcher d’autres larmes. Vaut mieux faire pleurer un petit enfant que des parents qui pleurent quelques années plus tard.
Méditons
Devant les femmes en larmes, Jésus oublie sa condition. Il ne se soucie pas de ses souffrances mais de l’avenir tragique qui les attend, elles et leurs enfants. Notamment, dans de nombreuses sociétés du monde, les femmes ne bénéficient pas d’un traitement équitable. Le Christ pleure probablement pour elles et pour leurs enfants.
Prions
Seigneur Jésus, toi qui es venu en ce monde pour visiter tous ceux qui attendent le salut, ne permets pas qu’il faille pleurer sur nous et sur tous les hommes du monde entier parce que nous avons repoussé la main du père miséricordieux. À toi, Jésus, né de la Vierge Fille de Sion, honneur et gloire pour les siècles éternels. Amen.
9ème station : Jésus tombe pour la 3ème fois
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
Du livre des Psaumes 117,13 – 21,7
On m’a poussé, bousculé pour m’abattre et moi, je suis en ver, pas un homme, raillé par les gens, rejeté par le peuple ». Une première, une deuxième et voilà une dernière chute. Cette troisième chute nous accable. Elle vient nous rappeler la souffrance des échecs répétés, des situations pénibles qui perdurent, des épreuves interminables. Cette troisième chute nous montre la mesure de l’amour qui est sans mesure. Aux tentations du désespoir, Jésus oppose son dépouillement. Il est venu pour servir et non pour être servi, lui qui a plié le genou pour laver les pieds de ses frères, ses disciples.
Méditons
Aujourd’hui encore Jésus est bousculé, raillé, rejeté par le peuple. Aujourd’hui encore Jésus agonise. Mais, où Jésus agonise-t-il? Le monde divisé en zones de bien-être est en zones de misère, c’est l’agonie de Jésus. Le monde ou certains gaspillent et d’autres meurent c’est l’agonie de Jésus. Le monde ou certains sont dans l’abondance et d’autres dans l’indigence c’est l’agonie de Jésus !pourquoi sommes-nous si aveugles?
Prions
Ô Jésus toi qui part ton humiliation a révélé au monde l’étendue de ton amour, donne aux hommes de notre temps la lumière de la foi afin qu’ils reconnaissent en toi le serviteur souffrant. Qu’ils aient le courage de suivre le chemin qui passe par le dépouillement et la croix et conduit à la vie éternelle. Enseigne-nous la fraternité. Prends pitié de ceux qui tombent et ne se relèvent jamais, ceux qui ont perdu leur travail, qui ont une maladie incurable, qui souffrent à cause des enfants. Aide tous ceux qui, après des échecs, des déceptions n’ont plus confiance et doutent car avec toi rien n’est impossible.
10ème station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon St Jean 19,23-24
Les soldats prennent ses vêtements dont ils font quatre parts, une pour chaque soldat, et la tunique. Cette unique était sans couture, tissée d’une pièce de haut en bas; ils se disent entre eux : ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura! Voilà ce que font les soldats. En plus de la souffrance qu’on lui fait endurer, de l’humiliation, voilà qu’on le dépouille de ce qui lui restait : ses vêtements. Ce qui lui reste d’humanité, le linge qui couvre notre nudité, notre corps, ce qui nous permettait de l’identifier à nous …ils ont tout pris.
Méditons
Le dépouillement de Jésus, c’est ton comportement, chaque fois que nous attendons de voir l’autre s’enfoncer chaque jour un peu plus, juste pour dire « an té vwè, an té sav sa ». Rappelle-toi le fou rire que tu as eu quand tu as appris le licenciement de ton ami. Combien de signes de croix as-tu fait quand ton bon ami a divorcé ? Combien de fois « ou ja di Bondyé mèsi lè ti moun a vwazen’ la échoué legzamen ay » Penses-tu que c’est un comportement de chrétien ? Et si c’était à refaire, aurais tu recommencé ? Aurais tu fais les choses autrement ? Tout cela c’est accepter le dépouillement de l’autre. Cela peut-être aussi chaque fois que nous prenons de temps pour construire beaucoup de choses, une famille, une entreprise, une relation… avec des amis ou les membres de notre propre famille et que, d’un jour à l’autre, on se retrouve à la rue, sans rien, comme si on avait jamais rien construit. Chaque fois qu’un enfant ne veut plus entendre parler de ses parents, qu’une famille se divise à cause d’une secte ou d’une religion, que des amis d’enfance se fâchent à cause de l’argent… etc
Prions
Seigneur, j’aimerais que tu m’aides à ne plus dépouiller les autres, à ne plus détruire la vie de famille des autres, à ne plus être la cause de divisions familiales. Seul, je n’y arriverai pas, mais avec toi tout est possible. Aide – moi, mon Dieu, à devenir tout autre. Pardonne-moi et aide – moi à devenir la personne que tu veux. Je t’en prie, Seigneur, recouvre-moi de ton amour et de ta protection.
11ème station : Jésus est cloué sur la croix
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon St Luc 23, 33-34
« Lorsqu’on fut arrivé au lieu-dit : le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : Père, pardonne – leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Méditons
Tout le long de sa montée au Calvaire Jésus a été écrasé sous le poids de la croix. Maintenant c’est lui, Jésus, qui écrase cette croix. Il l’écrase de tout son poids. Le poids de son amour infini pour chacun de nous… afin que nous comprenions désormais que : vivre avec l’autre ce n’est pas fuir quand il en a le plus besoin… vivre avec l’autre ce n’est pas dire du bien quand il est là et le contraire en son absence, vivre ensemble, c’est toujours ce perpétuel recommencement afin de grandir ensemble, tu me connais plu que moi-même, et tu sais.
Prions
Seigneur combien de fois j’ai cloué, sacrifié un frère, un membre de ma famille, de ma communauté, des fois même mes propres enfants, mon mari ou ma femme, tout en leur faisant croire que les aime. Aide-moi, par la grâce de l’Esprit Saint à m’en sortir et à construire quelque chose de nouveau, de neuf dans ma vie et autour de moi car avec Toi rien n’est jamais fini.
12ème station : Jésus meurt sur la croix
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon St Jean 19, 25-27 et 28-30
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine, Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Jésus : « femme, voici ton fils » puis il dit au disciple Jésus : « Voici ta Mère !» Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui Jésus dit en un grand cri : Jésus : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit. et en inclinant la tête, il expira.
Silence
Méditons
Tu as aimé ceux qui ne t’aimaient plus jusqu’au bout. Dans un acte ultime de foi, de confiance et d’abandon, tu as remis tout cet amour entre les mains de ton père… Puis ce grand cri, ton cri traversa l’espace, déchira le ciel et toucha le Père en plein cœur. Il résonne encore aujourd’hui dans la nuit des hôpitaux, sur les champs de bataille, sur les routes de l’exil où sont jetés des milliers d’êtres humains, au fond de la cellule du prisonnier, sur ces terres arides ou l’enfant supplie parce qu’il a faim…
Prions
Seigneur Jésus, avec toi dans le dépouillement et l’abandon, nous nous remettons entièrement entre les mains de ton Père. Tu as donné ta vie pour nous et Tu es mort d’aimer. Tout s’est accompli et l’amour a gagné. Nous te rendons grâce pour ce que tu es : Notre Sauveur et Notre Dieu.
13ème station : Jésus est descendu de la croix
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon St Jean 19, 34-38
Informé après le centurion de la mort de Jésus, Pilate accorde à Joseph d’Arimathie l’autorisation de descendre le corps de la croix. Joseph, ayant acheté un linceul, descend Jésus de la croix et l’enveloppe dans le linceul.
Méditons
Je pense à toi Marie et à travers toi, à toutes les mères du monde, à qui l’on a remis un fils mort. Je pense à toi qui, sur tes genoux, avais appris à Jésus enfant, à parler, à prier. Et voici que tu saisis ce corps sans vie. Il est lourd du trop-plein d’amour et de pardon que la mort n’a pas réussi à épuiser. Plus qu’une mère qui pleur et se lamente, à ce moment précis tu accueilles et contemples le salut qui s’est réalisé sous tes yeux et dans ton cœur et qui repose sur toi. Même si ta souffrance est extrême, tu es l’Eglise telle que ton fils l’a voulue. Tout l’amour qui est en lui est passé en toi, est passé dans l’Eglise pour réveiller en nous l’espérance et la foi.
Prions
Seigneur, aide-nous à tout remettre entre tes mains, à te prier, à te laisser nous conduire, nous façonner, nous transformer, nous convertir à vivre en enfants de Dieu, à vivre comme les frères du Christ. Apprends-nous à aimer comme ton fils, à nous donner sans limites afin de construire un royaume d’amour et à rester debout contre toute sorte de violence qui tue.
14ème croix : Jésus est descendu de la croix
Le célébrant : Nous t’adorons, Ô Christ et nous te bénissons. Chez nous : Parce que tu as racheté le monde par ta Sainte Croix.
De l’Évangile selon Saint Matthieu 27 : 59-60
Joseph d’Arimathie mit le corps de Jésus dans le tombeau neuf qu’il s’était fait tailler dans le roc ; puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla.
Méditons
Les amis et Marie ont pleuré ; les ennemis se sont réjouis. Et puis chacun s’en est retourné chez soi. Fini les soldats qui le frappaient, fini la foule qui hurlait contre Lui, fini de marcher vers la mort, fini la douleur des clous qui s’enfonçaient dans sa chair, fini les pleurs et les lamentations, fini les accusateurs et les juges. C’est le grand silence, le silence de la nuit où Jésus peut enfin reposer seul. Maintenant nous aussi, nous allons méditer ce temps. Comme nous sommes déjà chez nous, prenons ce temps de méditer vraiment sur le sens de la croix. Jésus dans un tombeau. Le corps est déposé et on a roulé la pierre. Cependant, si nous croyons que tout s’arrête là, alors, désolé, nous avons fait toute cette démarche pour rien. Nous continuons encore à ouvrir nos mains et à espérer. Oui, dans ce silence de notre Seigneur…dans le silence, le corps de Jésus se repose mais son esprit est toujours vivant. Nous aussi faisons silence ce matin, faisons silence en nous-même…faisons silence dans nos cœurs…dans nos maisons. Essayons de regarder quelque part, levez un peu la tête, regardez le ciel. Regardez et contemplez ces merveilles que Dieu a faites. Regardez un arbre à cote de vous, touchez les branches…posez vos mains sur la terre….touchez . Et tout cela, ce n’est pas nous qui les avons créé, c’est Dieu qui les a créer. Il a tout mis entre nos mains.
Lisons le psaume 37… Seigneur, corrige-moi sans colère et reprends-moi sans violence. Tes flèches m’ont frappé, ta main s’est abattue sur moi. Rien n’est sain dans ma chair sous ta fureur, rien d’intact en mes os depuis ma faute. Oui, mes péchés me submergent, leur poids trop pesant m’écrase. Mes plaies sont puanteur et pourriture : c’est là le prix de ma folie. Accablé, prostré, à bout de forces, tout le jour j’avance dans le noir. La fièvre m’envahit jusqu’aux moelles, plus rien n’est sain dans ma chair. Brisé, écrasé, à bout de forces, mon cœur gronde et rugit. Seigneur, tout mon désir est devant toi, et rien de ma plainte ne t’échappe. Le cœur me bat, ma force m’abandonne, et même la lumière de mes yeux. Amis et compagnons se tiennent à distance, et mes proches, à l’écart de mon mal. Ceux qui veulent ma perte me talonnent, ces gens qui cherchent mon malheur ; ils prononcent des paroles maléfiques, tout le jour ils ruminent leur traîtrise. Moi, comme un sourd, je n’entends rien, comme un muet, je n’ouvre pas la bouche, pareil à celui qui n’entend pas, qui n’a pas de réplique à la bouche. C’est toi que j’espère, Seigneur : Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras. J’ai dit : « Qu’ils ne triomphent pas, ceux qui rient de moi quand je trébuche ! » Et maintenant, je suis près de tomber, ma douleur est toujours devant moi. Oui, j’avoue mon péché, je m’effraie de ma faute. Mes ennemis sont forts et vigoureux, ils sont nombreux à m’en vouloir injustement. Ils me rendent le mal pour le bien ; quand je cherche le bien, ils m’accusent. Ne m’abandonne jamais, Seigneur, mon Dieu, ne sois pas loin de moi. Viens vite à mon aide, Seigneur, mon salut ! Toi qui vis pour les siècles des siècles. Amen.
Prions
Seigneur, aide-nous à faire le passage vers Toi afin que cela soit la vie de Jésus, que nous acceptions de tout remettre sur la croix : nos blessures, nos bêtises, nos faiblesses et ce virus qui nous détruit, afin que nous ressuscitions avec le Christ dans sa gloire. Aide-nous à vivre la Parole, à nous en imprégner pour mieux la comprendre, la mettre en pratique dans nos vies pour que nous soyons plus justes, plus sincères…plus fraternels, plus solidaires, plus compatissants envers ceux et celles qui souffrent… dans tout ce que nous faisons pour les autres. Aide-nous à te rendre grâce pour tout ce que tu nous as donné en ton Fils bien-aimé, Jésus. Amen
Lisons le psaume 39 D’un grand espoir j’espérais le Seigneur : * il s’est penché vers moi pour entendre mon cri. Il m’a tiré de l’horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; * il m’a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas. Dans ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu. * Beaucoupd’hommes verront, ils craindront, ils auront foi dans le Seigneur. Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur * et ne va pas du côté des violents, dans le parti des traîtres. Tu as fait pour nous tant de choses, toi, Seigneur mon Dieu ! * Tant de projets et de merveilles : non, tu n’as point d’égal ! Je les dis, je les redis encore ; * mais leur nombre est trop grand ! Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; * tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens. « Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. * Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. » J’annonce la justice dans la grande assemblée ; * vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais. Je n’ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur, + je n’ai pas caché ta fidélité, ton salut ; * j’ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée. Toi, Seigneur, ne retiens pas loin de moi ta tendresse ; * que ton amour et ta vérité sans cesse me gardent ! Les malheurs m’ont assailli : * leur nombre m’échappe ! Mes péchés m’ont accablé : ils m’enlèvent la vue ! * Plus nombreux que les cheveux de ma tête, ils me font perdre cœur. Daigne, Seigneur, me délivrer ; Seigneur, viens vite à mon secours ! * [Qu’ils soient tous humiliés, déshonorés, ceux qui s’en prennent à ma vie ! Qu’ilsreculent, couverts de honte, ceux qui cherchent mon malheur ; * que l’humiliation les écrase, ceux qui me disent : « C’est bien fait ! »] Mais tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent ; * toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! » ceux qui aiment ton salut. Je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur pense à moi. * Tu es mon secours, mon libérateur : mon Dieu, ne tarde pas ! Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, ô Dieu qui est et qui vient pour les siècles des siècles. Amen.
Cette semaine Sainte nous l’avons vécu une manière très spéciale… Rien ne s’est fait au hasard. Le Seigneur veut nous enseigner, il nous veut au rendez-vous pour nous indiquer le chemin à prendre afin d’arriver jusqu’à lui, il nous dit : « Venez à moi, vous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. » (Matthieu 11, 28-29)
Cependant, les années passant, nous nous sommes installés dans des habitudes, dans une routine, en reproduisant des gestes, dont nous oublions certainement toute l’essence et toute la signification.
Nous avons bien compris depuis ces 24 heures de prières, ce que Dieu exige de nous, ses enfants… Restons en famille pour étudier sa parole, prenons le temps de la digérer, reprenons le gout ou apprenons à prier en famille …
Mais aussi, utilisons ce moment, pour prendre le temps de comprendre ce que nous faisons, afin que dorénavant chacun des gestes réalisés soient des gestes d’Amour de profond respect et d’humilité.
Préparons-nous à devenir de vrais adorateurs, le Seigneur nous attend … « Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tel sont les adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c’est en esprit et en vérité qu’ils doivent adorer. » (Jean 4, 23-24)
Devenons des acteurs désormais, partons à la découverte ou à la redécouverte de l’histoire de notre Eglise. En partant de la messe Chrismale, en passant pas le jeudi de la cène et le vendredi Saint pour arriver au dimanche de Pâques…nous voilà désormais devenus des créatures nouvelles avec un cœur nouveau…un cœur de chair...un cœur ardent à faire la volonté de Dieu le Père c’est à dire à partir en mission. Le feu nouveau, brûlant dans nos cœurs, nous poussent à avancer et à persévérer dans la foi, là où nous sommes appelés.
Frères et Sœur, l’Eglise est vivante, elle est l’affaire de chacun, jeunes comme plus âgés, alors apprenons à être acteurs, pour la faire vivre, apprenons à nourrir notre foi, par la prière et par la curiosité de ce que le Seigneur nous enseigne.
Le thème proposé par le Pape cette année : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
Thème de la journée pour les jeunes « Jeune homme … lève-toi » (Luc 7,14) . Ce thème a été proposé comme réflexion par le Pape François pour les JMJ (journée mondiale de la Jeunesse) 2020.
Texte Luc 7 « 11 Par la suite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. 12 Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. 13 Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » 14 Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » 15 Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. 16 La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » »
Méditation 1:
Voir la souffrance et la mort
« Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion … »
« Jésus pose un regard attentif et non distrait ».
Qu’est-ce qu’un regard attentif ?
A quel moment poses-tu réellement un regard attentif sur ceux qui t’entourent ?
Regardes-tu réellement ceux que tu aimes dans les yeux ? Est-ce que tu regardes les autres comme si tu zappais des photos sur l’écran de ton téléphone ?
Arrives-tu à déchiffrer les regards?
Prends-tu le temps de comprendre ce que tu y vois ?
Comment réagis-tu ?
Décris, dessines, ou choisis l’image qui correspond :
A ton regard aujourd’hui,
au regard d’un proche, que veux-tu lui dire ?
Qu’est-ce qu’être distrait ?
Sais-tu quand tu es distrait, ou est-ce que tu en subis simplement les conséquences?
Que peux-tu faire ?
Le mot du Pape François
« Autour de nous, mais aussi parfois en nous, nous rencontrons des réalités de mort : physique, spirituelle, émotive, sociale. »
« Certains perdent l’impulsion de s’impliquer, qui n’ont pas le courage de se lever… », partent dans les méandres de la dépression…
D’autres « vivotent dans la superficialité, se croyant vivants alors qu’ils sont mort intérieurement (cf. Ap3,1). On peut se trouver à vingt ans à trainer une vie vers le bas, pas à la hauteur de sa dignité. Tout se réduit à un « laisser vivre » en cherchant quelque gratification : un peu de divertissement, quelques miettes d’attention et d’affection de la part des autres…. Il y a un narcissisme numérique diffus qui influence tans les jeunes que les adultes. Beaucoup vivent ainsi ! Certains d’entre eux ont peut-être respiré le matérialisme de ceux qui pensent seulement à gagner de l’argent et à s’installer, comme si c’était les seuls buts de la vie… »
« Les attitudes négatives peuvent être aussi provoquées par des échecs personnels, lorsque quelque chose qui tenait à cœur, pour laquelle on s’était engagé, ne va plus ou n’atteint pas les résultats espérés. Cela peut arriver dans le domaine scolaire, ou avec les ambitions sportives, artistiques… la fin d’un rêve peut faire sentir qu’on est mort. Mais les échecs font partie de la vie de tout être humain, mais peuvent parfois se révéler être une grâce ! »
As-tu été ou te trouves tu dans l’une de ces situations de « mort », ou peut-être est – ce une autre situation ? est-ce que tu t’en étais rendu compte ?
Que peux-tu faire ?
Exprime par une prière la force que tu demandes au Seigneur (en famille).
Laissons nous regarder par Jésus… et nous, apprenons à regarder notre prochain…
Méditation 2:
« Avoir pitié »
« Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » »
« Les Saintes Ecritures rapportent souvent l’état d’âme de celui qui se laisse toucher « jusqu’aux entrailles » par la souffrance d’autrui. L’émotion de Jésus le fait participer à la réalité de l’autre. Il prend sur lui la misère de l’autre. La souffrance de cette mère devient sa souffrance. La mort de cet enfant devient sa mort. »
Comment compatir ?
Quel geste de générosité poses-tu dans des circonstances qui t’attristes ?
Maintenant que penses-tu pouvoir faire pour remonter le moral des personnes isolées ? que proposes-tu ?
Le mot du Pape François
« Chers jeunes, ne vous laissez pas voler cette sensibilité ! Puissiez – vous toujours écouter la plainte de ceux qui souffrent ; vous laisser émouvoir par ceux qui pleurent et meurent dans le monde d’aujourd’hui. « Certaines réalités de la vie se voient seulement avec des yeux lavés par les larmes (Christus vivit, n76).
Si vous savez pleurer avec ceux qui pleurent, vous serez vraiment heureux. Beaucoup de vos congénères n’ont pas de possibilités, subissent des violences, des persécutions. Que leurs blessures deviennent les vôtres, et vous serez porteurs d’espérance en ce monde. Vous pourrez dire au frère, à la sœur : « Lève toi, tu n’es pas seul, et faire faire l’expérience que Dieu le Père nous aime et que Jésus est sa main tendue pour nous relever. »
La parole puissante de Jésus « lève –toi ! », nous fait passer de la mort à la vie…. Entendons-la … pour ensuite faire acte de miséricorde…
Méditation 3
S’approcher et « toucher »
Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
« Jésus s’approche, il se fait proche. La proximité nous pousse en avant et devient un geste courageux pour que l’autre vive. […] c’est le contact de Jésus, le Vivant, qui communique la vie. Un contact qui infuse l’Esprit Saint dans le corps mort du garçon et ranime ses fonctions vitales »
La mort n’est pas seulement physique nous l’avons vu, par conséquent :
A quel moment avez-vous laissé Jésus s’approcher de vous, vous redonner vie ?
Pensez-vous pouvoir vous aussi redonner vie ? comment, quel geste faire ?
Par des mots, un dessin, réalise par toi-même une œuvre, qui pourrait redonner vie à une personne que tu penses en a besoin en ce moment.
Le mot du Pape François
« Oui, vous aussi jeunes, vous pouvez vous approcher des réalités de souffrance et de mort que vous rencontrez, vous pouvez les toucher et engendrer la vie comme Jésus. Cela est possible grâce à l’Esprit Saint, si vous avez été en premier touchés par son amour, si votre cœur est attendri par l’expérience de sa bonté envers vous. Alors, si vous sentez en vous la bouleversante tendresse de Dieu pour toute créature vivante, spécialement pour le frère affamé, assoiffé, malade, nu, prisonnier, alors vous pourrez vous approcher comme lui, toucher comme lui, et transmettre sa vie à vos amis qui sont morts intérieurement, qui souffrent ou qui ont perdu la foi et l’espérance. »
« Jeune homme, je te le dis Lève-toi ! »
Levons nous pour marcher sur les chemins de l’amour et du salut….
Méditation 4
La vie nouvelle « de ressuscité »
« Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. »
« Le jeune, dit l’Evangile, « se mit à parler » (Lc 7, 15). La première réaction d’une personne qui a été touchée et rendue à la vie par le Christ est de s’exprimer, de manifester sans peur et sans complexes ce qui l’habite, sa personnalité, ses désirs, ses besoins, ses rêves. Peut-être ne l’avait-elle jamais fait auparavant, convaincue que personne ne pouvait la comprendre ! Parler signifie aussi entrer en relation avec les autres. Lorsqu’on est « mort » on se referme en soi, les relations s’interrompent ou deviennent superficielles, fausses, hypocrites. Lorsque Jésus nous redonne vie, il nous « rend aux autres (cf. v.15) »
Cette impossibilité de s’exprimer, de parler parce qu’on a simplement peur, peut être que cette situation te concerne. Comment t’exprimer ? Comment retrouver confiance ?
Comment la technologie peut – elle nous isolée ? Comment garder un équilibre ?
La technologie nous enlève t- elle pas un peu de nos rêves ? comment l’utilises-tu pour réaliser tes rêves ?
Quelles sont tes rêves ? Quels risques prends- tu pour les réaliser? est-ce que tu t’engages ? Comment ?
Es-tu réellement ce que tu veux être ? Qu’est ce qui t’en empêche ?
Le mot du Pape François
Avec ce message je voudrais aussi lancer, avec vous les jeunes, le défi d’un tournant culturel à partir de ce « lève-toi ! » de Jésus. […] « Lève-toi signifie aussi « rêve », « risque », « engage-toi pour changer le monde » ranime tes désirs, contemple le ciel, les étoiles, le monde autour de toi. « lève-toi et deviens ce que tu es ! ». Grâce à ce message, beaucoup de visages éteints de jeunes autours de nous s’animeront et deviendront beaucoup plus beaux que n’importe quelle réalité virtuelle. »
[…] Chers jeunes quelles sont vos passions et vos rêve ? Faites les apparaître, et à travers eux proposer au monde, à l’Eglise, aux autres jeunes, quelque chose de beau dans le domaine spirituel, artistique, social. Je vous le répète dans ma langue maternelle : hagan lio ! Faites-vous entendre. J’ai entendu un autre jeune dire : « Si Jésus avait été quelqu’un qui faisant ses affaires, le fils de la veuve ne serait pas ressuscité ».
« […] Prions donc Marie pour l’Eglise, pour qu’elle soit toujours mère de ses enfants qui sont dans la mort, pleurant et invoquant leur renaissance. Pour chacun de ses enfants qui meurent, l’Eglise meurt aussi, et pour chaque enfant qui ressuscite, elle aussi ressuscite. »
« Je bénis votre route. Et s’il vous plait, n’oubliez pas de prier pour moi. »
« Le Seigneur nous donne la joie dans l’espérance … le signe c’est la paix »
Méditation 5
3 questions pour les jeunes : le rappel à la prière
Comment peux-tu en ce moment de confinement et de charge de travail scolaire prier le Seigneur, l’appeler à ton secours ?
Comment peux-tu mettre en place dans ta famille une cellule de prière tous les jours ne serait-ce qu’une dizaine de chapelet avec ton dizenier pour prouver au Seigneur ton obéissance ?
Dans ta prière comment peux-tu demander pardon au Seigneur pour tout le mal que tu as pu faire autour de toi ? Lui prouver ta sincérité car le Seigneur, lui, lit dans le cœur de chacun.
Cette semaine, nous étudierons, nous avancerons progressivement vers une étape incontournable pour nous Chrétiens. Le jour tant attendu, la Pâques du Seigneur, ne peut se réaliser avant deux temps préliminaires riches d’enseignements. Il s’agit du temps des rameaux et du triduum pascal ( la scène du Seigneur, le vendredi Saint et le samedi Gloria).
Nous avancerons progressivement avec ces textes tout aussi passionnants que porteurs de messages pour le temps que nous vivons. Un temps qui nous est offert pour nous remettre en question.
Soyons attentifs frères et sœurs, le Seigneur a besoin que nous comprenions certaines choses. Il a besoin que nous regardions ses enseignements et le chemin qu’il souhaite que nous prenions. Il nous indique le comportement qu’il attend de nous, afin que nous soyons sanctifiés. Enfin, il veut nous aider à nous éloigner le plus possible de la mort, afin de faire partie de la communion des Saints à ses côtés, connaitre la joie de la vie éternelle… C’est l’objectif de son sacrifice pour nous…
Ses enseignements ne doivent pas être rangés dans un tiroir à prendre la poussière. Ses enseignements ne doivent pas être négligés car d’autant plus d’actualité. Ses enseignements doivent être médités intégrés et appliqués.
Il ne nous demande pas d’être des Saints ou des anges. Il nous connaît…Il connaît nos faiblesses. Mais il nous demande de faire cet effort …de vouloir à tout prix mettre nos pas dans ses pas. Vouloir se remplir de ses préceptes et ensuite avoir la volonté de les appliquer et de les propager dans nos vies de chaque jour… ou que nous soyons, agir en enfant de Dieu. « REMPLISSEZ … PUISEZ » (Jean 2 : 7-8)
Frères et sœurs biens aimés, bonne imprégnation des textes, prenez le temps de les apprécier, comme si vous aviez l’hostie dans votre bouche pour la savourer. Prenez le temps de ressentir le bien qu’ils vous procurent et le changement qu’ils opèrent en vous. Bonne réflexion…
A partir des textes des 5 dimanches de carême, faire le lien avec les écrits de la Passion du Christ…
Premier dimanche de carême : « Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable » … (Matthieu 4 : 1)
Lundi 30 mars 2020
1- Le verset issu de l’Évangile de Matthieu 4 : 1 , « Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable » , a un lien avec un verset des écritures de la passion…lequel. Que veut nous dire Jésus ?
2- Évangile selon Saint Matthieu 21 : 1-11; « Les foulent qui marchaient devant Jésus criaient : « Béni soit celui qui vient au nom du SEIGNEUR ! » » Est-il ou non le Messie attendu ? A partir de cette réflexion, exprime par une prière ce que tu ressens.
Psaume du jour à méditer…proposé par le Père Eddy C. Psaumes : 05
Conclusions – Prières
« Seigneur nous vivons avec toi le désert mais un désert dépourvu de tout ; parsemé de morts, de cris, de larmes. Nous disons comme toi le jour de ta passion » Père éloigne de moi cette coupe » nous avons péché contre toi et implorons ton pardon ; ne sois pas sourd à nos supplications, faites-nous miséricorde. Amen » Joyce(paroissienne de Saint François)
Deuxième dimanche de carême : « Une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le!« » (Matthieu 17 : 5). » »
Mardi 31 mars 2020
1- Le verset de l’Évangile de Matthieu 17 : 1, « Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne… », a un lien avec un verset des écritures de la Passion du Christ. Lequel ?
Que pouvons-nous retenir…quel symbolique…quelles sont les attitudes de Jésus et des apôtres ?
2- Les enseignements sur la vie
Dans les Évangiles de Matthieu, combien de fois Jésus annonce-t-il sa passion ? Entre la deuxième annonce et la troisième (Matthieu 17 : 22-27 Matthieu 18 Matthieu 19 Matthieu 20 : 1-16Matthieu 19 Matthieu 20 : 1-16)
Combien y a – t – il d’enseignements ?
Que devons – nous retenir de ces enseignements ? A partir de cette réflexion, exprime par une prière ce que tu ressens.
Psaume du jour à méditer…proposé par le Père Eddy C.Psaume 56
Conclusions – Prières
« Seigneur, fais- moi voir ta gloire Du matin au coucher, je cris vers toi Hâtes-toi de me secourir, toi mon appui Tu mets ton espoir en moi Et tu me combles de ta présence. Tu m’enivres de ton parfum d’amour Et tu fais naître en moi la patience. Dieu de paix et d’amour, Je te suis et te resterai fidèle. A quand louange et gloire De ton peuple qui ne cesse de te décevoir. Dieu de paix et d’amour Nous implorons ta clémence. Amen. » Joyce(paroissienne de Saint François)
« Dans l’Évangile de Matthieu 17 : 1 « Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean et ils sont partis sur la montagne. » Dans l’Évangile de Marc 14 : 33-38, la scène se déroule sur une haute montagne donc dans les 2 textes le lieu est identique : une haute montagne. Dans l’ Évangile de Matthieu : Pierre, Jacques et Jean sont les témoins privilégiés de la transfiguration de Jésus. Ils sont émerveillés. Jésus est glorifié…Il est le Fils bien-aimé du Père et la Lumière du monde. »
Dans l’ Évangile de Marc (14 : 33-38), c’est l’agonie de Jésus. Lieu: sur une haute montagne Jésus se retrouve dans une grande solitude une angoisse. Les mêmes disciples n’ont pas pu veiller.; Dans ce texte : solitude, souffrance, trahison Jésus-homme souffre. Il est seul. Jésus-Dieu est en paix, Il est serein. Il désire, comme son père, réaliser le salut du monde.
Jésus, tu m’aimes, Jésus, avec moi dans les épreuves Jésus, en qui je mets ma foi , mon espérance Jésus transforme moi Josette L. (Une paroissienne de Saint François).
Troisième dimanche de carême : « Jésus dit à la samaritaine: « Donne-moi à boire » « (Jean 4 : 7)
Mercredi 01 avril 2020
1- Le verset issu de l’ Évangile de Jean 5 : 42 « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » a un lien avec un verset de Matthieu 26. Lequel ?
R : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Quelle est la volonté du père pour son fils ?
2- Les paraboles Jésus a souvent utilisé des petites histoires, appelées « les paraboles », pour expliquer aux foules ou à ses amis des concepts comme le royaume de Dieu, le salut ou l’amour de Dieu.
Faire fonctionner notre imagination afin de comprendre et de retenir des pensées difficiles, c’est là tout l’art des paraboles. Elles créent une image mentale d’une vérité et la rendent accessible à tous. Au temps de Jésus, l’utilisation de l’écrit était réservée à une élite, aussi a-t-il utilisé les paraboles comme moyen mnémotechnique.
Dans les écrits de Matthieu, après avoir annoncé pour la troisième fois l’approche de sa passion, Jésus poursuit son enseignement sous forme de paraboles.
Combien de paraboles raconte-t-il depuis cette annonce ?
Quels messages doivent être retenus pour chacune de ces paraboles ? A partir de cette réflexion, exprime par une prière ce que tu ressens?
Psaume du jour à méditer…proposé par le Père Eddy C. Psaume 57
Conclusions – Prières
Méditation de l’Évangile de Jean 5 : 42 et le psaume 57 « Frères et sœurs, nous jugeons sans permettre à l’autre de se défendre. Nous nous donnons le droit de condamner, de mépriser sans chercher à connaître la vérité. Et même quand nous savons que nous sommes sur la mauvaise voie quand nous agissons par jalousie ou par peur de ne pas pouvoir tout maîtriser, nous continuons à détruire l’autre. Jésus lui-même a été humilié juste parce qu’ils ne reconnaissaient pas en lui le sauveur, le messie. « D’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. » s’ils avaient en eux l’amour de Dieu, jamais il n’aurait conduit le Fils de l’homme sur le chemin de la croix. Seigneur, ouvre nos yeux afin que nous puissions voir, ouvre nos cœurs afin que nous puissions aimer, ouvre nos lèvres afin que nous puissions bénir nos sœurs et nos frères, ouvre nos bras afin que nous puissions t’accueillir. Et l’homme dira : « oui, le juste porte du fruit ; oui, il existe un Dieu pour juger sur la terre. » Amen !!! » Marie – Line ( Paroissienne de Saint François)
Quatrième dimanche de carême : » Jésus retrouve l’homme qui avait été aveugle et lui dit: » Crois-tu au Fils de l’homme?« » (Jean 9 : 35)
Jeudi 02 avril 2020
1- Le verset dans l’ Évangile de Jean 9 : 35-39 « Crois-tu au Fils de l’homme ? », a un lien avec un verset dans Matthieu 26. Lequel ?
A quoi reconnaît-on que Jésus est réellement le Fils de l’homme ? En aurais tu douté ?
Est-ce seul le miracle qui lui fait croire que Jésus est le Fils de l’homme ?
2- Après avoir étudié les enseignements de Jésus, découvrons d’autres messages qu’il délivre à l’approche de son arrestation. Dans les textes de Matthieu 23 : 1-12 et Matthieu 23 : 13-32
Pourquoi Jésus utilise-t-il le qualificatif « hypocrite » ?
A qui s’adresse-t-il ?
Avons – nous parfois des comportements identiques à ces personnes ? A quel moment ? que pouvons-nous faire ? A partir de cette réflexion, exprime par une prière ce que tu ressens.
Psaume du jour à méditer…proposé par le Père Eddy C. Psaume 106
Conclusions – Prières
« Seigneur! Nous aussi nous sommes des Pharisiens lorsque nous voulons paraître mieux que les autres, que nous exhibons notre belle voiture, que nous montrons à l’autre par nos tenues notre façon de vivre que nous sommes mieux lotis. Et nous ne nous gênons pas de le dire haut et fort. Nous sommes prêts à écraser le pauvre, le démuni. Nous fermons les yeux lorsqu’un sans-abri nous interpelle mieux nous changeons de trottoirs. Seigneur, tu nous as dit ce que vous faites aux plus petits c’est à moi vous le faites ; je vous ai visité vous ne m’avez pas accueilli ; j’avais faim et soifs vous ne m’avez donné à manger et boire. J’étais nu vous ne m’avez pas habillé etc… Pourtant tu es en chacune de ces personnes et nous avons gardé notre cœur fermé. Oui nous sommes des hypocrites lorsque nous passons outre. Mais Seigneur tu connais le cœur de chaque homme et sa pensée. Nous nous mentons à nous-mêmes. Nous te demandons durant ce temps de confinement où nous sommes face à notre conscience, notre égo de nous visiter. Mets en nous amour, paix, surtout le don de discernement. Change notre cœur de pierre en cœur de chair pour que nous ne soyons plus des pharisiens mais des hommes et femmes dignes de toi. Que notre conversion nous amène à une bonne préparation de ta passion, que nous puissions avec toi en nous faire réellement une bonne montée vers Pâques. Dieu notre Père aie pitié de tes enfants ici-bas. Amen »Joyce (Une paroissienne)
Conclusion de la méditation de JEAN 9 : 35-39 et des psaumes 106 et 107 « Sœurs et frères, dans les ténèbres de nos vies, le Seigneur nous apporte la lumière. Dans la bataille, il nous donne la protection divine. Dans la douleur, il nous soulage par sa Parole. Dans la solitude, il est là toujours présent ne nous abandonnant jamais. Rendons grâce au Seigneur notre Dieu pour tant de bonté et d’Amour, car il est Bon ! Jésus nous dit : « je suis venu dans ce monde pour que ceux qui ne voient pas puissent voir et que ceux qui voient deviennent aveugles. Il a vécu les conditions humaines pour partager avec nous nos souffrances, nos doutes, nos tristesses et nos joies. Il nous a donné aussi des signes de sa divinité, il a été jusqu’au don total de sa vie pour nous ; et nous doutons encore et encore….. Seigneur, pardonne-nous, pardonne-nous d’être des aveugles, pardonne-nous de notre hypocrisie, pardonne-nous de notre faiblesse. Amen ! » Marie – Line (Une paroissienne)
Cinquième dimanche de carême: « Jésus cria d’une voix forte: « Lazare, viens dehors! » Et le mort sortit. » (Jean 11 : 43-44)
Vendredi 03 avril 2020
1-Le verset issu de l’ Évangile de Jean 11 : 1-45 « Ne te l’ai-je pas dis, si tu crois tu verras la gloire de Dieu ».
Comment ce verset est – il traduit dans la passion du Christ ?
Est-ce que comme Marthe et Marie, quand nous sommes face à des situations qui semblent insurmontable : maladie incurable, enfants dans la déchéance, pauvreté, est-ce que nous gardons la foi jusqu’au bout ?
2- Discours eschatologique, les mises en garde de Jésus sur l’avenir
Jésus nous a laissé un enseignement sur la façon dont il nous appel à vivre dans l’Eglise. Par ses paraboles il a donné des exemples de discernement à avoir. A l’approche de sa passion, il veut nous faire comprendre que le temps est proche, il veut nous préparer à reconnaître les signes et à avoir les éléments pour discerner les vrais prophètes. Dans Matthieu 23 : 33 – 46, nous trouverons ses discours des derniers temps.
Que nous dit Jésus ?
A quoi devons-nous nous préparer et comment s’y préparer ?
Psaume du jour à méditer…proposé par le Père Eddy C.Psaume 107