Christ Roi de l’Univers, pour nous les hommes et pour notre salut, tu descendis du Ciel…
Dimanche 22 novembre 2020: Le Christ Roi de l’Univers
La fête du Christ Roi a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ. Elle a pris un sens différent avec la réforme du calendrier liturgique demandée par le Concile du Vatican II.
Elle n’est plus le dernier dimanche d’octobre, mais le dernier dimanche de l’année liturgique : elle devient ainsi comme le couronnement de l’année liturgique. Elle porte le titre de Solennité du Christ Roi de l’Univers. Qu’est-ce qu’une année liturgique? L’année liturgique commence fin novembre – début décembre avec le 1er dimanche de l’Avent. Elle se termine un an plus tard.
La fête du Christ Roi nous permet de faire le point sur l’année liturgique passée. Après avoir reçu les cendres le 8 mars, un nuage sombre apparu dans le ciel et assombri l’humanité tout entière. Ce nuage: la Covid 19 bouleversa, coutumes, mœurs , rythme de vie, estompa toutes les guerres, les discordes…des vies partout dans le monde s’effacèrent les unes après les autres…des familles entières sont éclatées…perte d’un membre de la famille, d’un proche, d’un ami, des violence conjugales, la perte d’un travail, des fermetures d’entreprises…Aucune solution ne peut être apporter dans l’immédiat. Les scientifiques sont au diapason pour trouver le vaccin pour remédier à tant de souffrances. Notre seul recours, la prière. Vivre avec la maladie, nous n’avons plus le choix. Carême, semaine Sainte, les temps forts de la liturgie prennent un autre sens, une autre dimension. La communion spirituelle prend tout son sens. On va à l’essentiel désormais, prier en Esprit et en Vérité, mettre nos paroles en actes, pendre soin de soi et des autres deviennent des priorités. Le souffle de vie a une grande valeur…ceux qui nous entourent ont une grande valeur…aimer se conjugue qu’au présent désormais…le facteur temps nous a tout démontré, qu’il ne faut plus attendre à demain… Aimer et dire je t’aime à tous ceux qui nous sont chers avant qu’il ne soit trop tard. Des souffrances insoutenables sont décriées partout dans le monde, dans les hôpitaux, les cliniques, les maisons de retraites…les pays où le pain quotidien était déjà un miracle . Nous, habitants de la maison commune, la Terre avons partagé une énorme souffrance commune.
Est-ce une épreuve pour une prise de conscience réelle de la venue du Christ Jésus…Il est temps encore pour nous qui avons entendu sa Parole de la mettre en pratique mais aussi de la partager jusqu’aux extrémités, non pas aux extrémités de la Terre mais encore plus près de nous…aux périphéries de nos familles, de notre voisinage, de notre profession et même au sein de notre église…l’heure n’est plus à la discorde, à la jalousie, aux ambitions pharaoniques pour écraser et dissoudre l’autre…Que nous dit alors Jésus dans l’Evangile de Saint Luc au chapitre 21, versets 34 à 36?… »Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie , et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillées et priez en tout temps: ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme ».
« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Matthieu 25, 40
Aujourd’hui, nous avons bien compris que la fraternité est devenu ce que nous avons reçu du Christ Jésus à chaque Eucharistie… »Devenez ce que vous recevez, le Corps du Christ…Oui, Amour et Charité sont plus que jamais les piliers de notre foi. Comment alors vivre l’Amour et la Charité?… « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger, j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli; j’étais nu, et vous m’avez habillé, j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venu jusqu’à moi!… »Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service? »… »Amen, je vous le dis: chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. » Matthieu 25:31-46.
En cette nouvelle année liturgique, tournons-nous vers d’autres perspectives. La croix du Christ nous ouvre les bras de l’espérance, de la confiance, de l’abandon de soi…entre tes mains Seigneur, je remets mon Esprit, je remets ma vie…n’ayons pas peur et avançons en eau profonde car nous sommes dans la barque avec Jésus. A qui irions-nous puisque c’est Dieu qui sauve et qui donne la vie éternelle. Il nous a promis d’être avec nous jusqu’à la fin des temps…Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Toi.
Notre Crédo est notre force spirituelle pour dépasser tous les obstacles, les entraves que nous avons sur notre route qui nous empêchent de voir le bout du chemin et d’être éclairer pour ne pas y dévier.
» Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ le Fils unique, de Dieu, né du Père avant tous les siècles: il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père; et par Lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel… » (Credo – Symbole de Nicée-Constantinople).
« Prenez, mangez-en tous: ceci est mon corps livré pour vous » (Prière eucharistique Numéro 3)
Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi. (Prière eucharistique Numéro 3)
Ce dimanche 22 novembre 2020, Christ Roi de l’Univers…29 enfants de la paroisse reçoivent pour la première fois le corps et le sang du Christ…entourés de leur famille. ( Uniquement le premier groupe en raison du Covid -19, un second groupe recevra l’eucharistie le premier dimanche de l’Avent).
Dimanche 29 novembre 2020
Premier dimanche de l’Avent
« Je le dis à tous: Veillez! » Marc 13:37
VEILLER
V comme Viens…Viens Seigneur, nous avons besoin de Toi.
E comme Esprit Saint, viens en nos cœurs et fortifient notre foi.
I comme Invite…Oui Seigneur, invite-nous à te suivre pour que nous soyons nous aussi des témoins de ton amour autour de nous.
L comme Laissons-nous envahir par ce don gratuit, Corps et Sang de Jésus Christ.
L comme L’infusion de l’Onction…Oui, notre âme a soif d’être guéri.
E comme Eclaire notre route afin que nous te suivons aussi dur que soit le chemin.
R comme Réveille en nous l’engagement que nous avons pris pour marcher à ta suite sans nous laisser séduire par les séductions du monde qui mènent à notre perte.
Le second groupe de 28 enfants de la paroisse Saint François d’Assise reçurent pour la première fois le corps et le sang du Christ Jésus. Quel bonheur pour leur famille qui les accompagnait.
« Soyez ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes »
« Ce que vous voyez sur l’autel de Dieu…c’est le pain et la coupe: c’est cela que vos yeux vous apprennent. Mais ce dont votre foi doit être instruite, c’est que ce pain est le corps du Christ, que cette coupe est le sang du Christ. » (Extrait de l’Homélie de Saint Augustin, évêque d’Hippone, Afrique du Nord et docteur de l’Eglise pour les nouveaux baptisés).
Dimanche 06 décembre 2020
Le deuxième dimanche de l’Avent
« Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. » Marc 1, 2
Fraternité entre prêtres : chaque prêtre durant ce temps de l’avent évangélise dans une paroisse de son doyenné. Un partage fructueux, riche en fraternité partagée, en enseignement enrichissants et en espoir pour un avenir meilleur pour la famille de Dieu. C’est chaleureusement que tous les confrères du Père E. CORIOLAN ont été accueilli. Leur unité entre confrère nous redonne un souffle de vie par leur manière de donner de leur personne dans la simplicité, dans l’humilité , dans la compassion et une grande leçon de fraternité…Fratelli tutti des pasteurs semeurs d’espérance en doyenné de Sainte-Anne: Saint-François (Père Eddy CORIOLAN, Désirade (Père Claude), Le Moule(Père Rulx et Père Emery, vicaire), Sainte-Anne( Père Miguel) et Gosier (Père Jonas).
Aux célébrations eucharistiques: il y a eu à 7h00, le Père André Rulx et à 9h00, le Père Emery.
Fratelli Tutti entre confrères du même doyenné…
Homélie du père Rulx
Pour faire suite à la lettre encyclique Fratelli Tutti du Saint Père François sur la fraternité et l’amitié, nous avons voulu poser un signe concret ce matin pour montrer que nous sommes tous frères . Les prêtres du doyenné de Sainte-Anne: paroisses de Saint François, Désirade, Sainte-Anne, Le Gosier et Le Moule avons décidé de célébrer dans une paroisse différente chaque dimanche de l’avent.. Nous sommes dans un temps important de l’Avent…nous préparons la venue du la venu du Sauveur, c’est notre fil directeur.
Il y a donc deux attentes: le retour imminent du Sauveur, quand va-t-il revenir? Comme nous ne le savons pas, il faut que nous nous tenions prêt. Nous devons nous préparer spirituellement car Jésus veux venir habiter dans notre cœur. Il faut alors que notre cœur soit prêt.
On est en attente mais pas pour se croiser les bras mais un temps d’attente pour être en action . Il faut vivre comme des ressuscités! Nous chrétiens, nous savons que notre Dieu est un Dieu qui dit et qui fait , nous avons entièrement confiance en Lui.
« Préparez le chemin du Seigneur…consolez, consolez mon peuple… »
La première lecture nous dit que pendant que nous attendons, nous avons des attitudes à avoir. Un vrai chrétien qui prépare la venue du Seigneur dans un temps de l’avent c’est quelqu’un qui doit annoncer la bonne nouvelle. « Consolez, consolez mon peuple, dites lui que sa délivrance est proche . Nous sommes tous frappés par la situation actuelle, on ne reconnait plus personne avec les masques…on a peur , on a des appréhensions , on est tous anxieux…trop de mauvaises nouvelles, certains crées des peurs. Dans toutes ces situations, nous chrétiens nous avons un devoir, c’est d’annoncer une bonne nouvelle et rester surtout positif ..on ne peut pas faire parti des personnes qui parlent de choses négatives, il faut que nous soyons des annonciateurs de bonnes nouvelles . Notre mission c’est d’aller dans le sens inverse, c’est à dire qu’on ne peut pas continuer à être chrétien et rendre triste les autres …la bonne nouvelle, c’est la venue du Sauveur, celui qui dit « je serais avec vous et jusqu’à la fin des temps ». Il nous rassure, Il ne va pas nous laisser seul, Il ne nous laissera jamais seul…Donc, première attitude : avoir une parole positive, une parole qui remonte, qui console, avoir une belle parole qui ne blessent pas mais qui relève.
« Ce que nous attendons, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle…en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. »
Deuxième attitude donnée par la deuxième lecture …elle nous dit que nous attendons un ciel nouveau et une terre nouvelle, en attendant cela mes bien-aimés faite tout pour qu’on vous trouve sans tache et ni défaut …en attendant que le Seigneur revienne, il faut nettoyer son cœur, autrement dit, il faut se convertir …le chrétien est en perpétuel conversion. Nous sommes toujours dans une perspective de conversion, de s’améliorer c’est à dire je suis amené à être meilleur que hier . Et chaque jour c’est la même chose . Pierre nous dit non seulement il faut que nous soyons des gens avec une bonne nouvelle mais il faut que nous fassions un effort…Voir en nous ce qui mérite d’être changer , changer ce qui n’est pas de Dieu…soyons meilleurs, convertissons-nous et avançons .
C’est pour cela que dans l’Evangile, Jean annonçait un baptême de conversion, il n’y a jamais une vie chrétienne à vie . Tant que le Seigneur ne revient pas, nous sommes dans un contexte de conversion et de la préparation de son cœur.
Troisième attitude du temps de l’avent: c’est celui de Jean Baptiste. Chaque dimanche de l’avent, il y a une figure qui est représenté et aujourd’hui , c’est celui de Jean Baptiste. L’Evangile nous dit qu’un vrai chrétien, celui qui prépare la venue du Christ, c’est aussi celui qui suit le modèle de Jean Baptiste. Quand nous parlons de lui, il y a deux mots qui revient, deux réalités: simplicité et humilité.
Simplicité: l’Evangile fait une vraie description de Jean Baptiste, comment il était vêtu, « de peau de chameau »…Jean Baptiste à l’époque était considéré comme un grand prophète et on pensait même que c’était lui le Messie et malgré son importance, il avait les pieds sur terre, il allait à l’essentiel …sa question n’était pas de paraître , de briller de mille feux mais c’était d’annoncer la bonne nouvelle, il savait quel était sa mission. Nous aussi frères et sœurs, nous devons aller à l’essentiel . Nous avons tellement de préoccupations et finalement, nous oublions l’essentiel. Quand nous venons à l’église, nous venons pour prier, c’est cela l’essentiel, pas pour autre chose…tout est organisé pour que la prière soit belle, pour qu’elle soit intériorisée. Allons à l’essentiel, c’est ce que signifie la simplicité. Aller au cœur de la vie.
L’autre dimension de Saint Jean Baptiste, c’est l’humilité …c’est une façon de dire « rester à votre place ». Je suis un grand mais je ne suis pas aussi important que Celui qui doit venir derrière moi, je suis tout simplement un préparateur ». Dans notre vie quotidienne, je n’ai pas besoin d’éteindre votre lumière pour briller. Au contraire, frères et sœurs, plus il y a de lumière mieux c’est, se sera plus éclairé. Certaine fois, pour briller, des personnes ont besoin de « casser » l’autre, ils ont besoin de divulguer de mauvaises nouvelle. Jean Baptiste ne s’est pas rabaissé, il s’est tout simplement remis à sa place, celui qui est de préparer, d’aplatir , le chemin du Seigneur, d’annoncer sa venue dans le désert. Ne nous préoccupons pas de ce qui se passe dans la vie des autres. Quand nous nous préoccupons des autres, nous passons à côté de notre propre vie…est-ce qu’on est capable de porter la croix des autres? Est-ce qu’on est conscient de ce qu’ils vivent? La situation de l’autre est la tienne….toi même vit la tienne …c’est pour cela que le temps de l’avent est une invitation à attendre mais aussi à nous préparer , l’attente ne veux pas dire se croiser les bras, l’attente veux dire faire un effort, celui d’annoncer la bonne nouvelle, pas de contribuer à divulguer la peur. Nous chrétiens, nous sommes porteurs de bonnes nouvelles, l’évangile bonne nouvelle pour le monde ..nous sommes condamnés à être des gens optimistes …nous devons pas lâcher prise …la victoire est assurée pour ceux -là qui croient en Dieu …On marche, il y a des difficultés…qu’est ce qu’on fait ? On se remet debout et on avance parce que le Seigneur est avec nous …le temps de l’avent c’est le temps pour être optimiste et surtout annoncer la bonne nouvelle…le temps de l’avent est aussi le temps pour effectuer des corrections, le temps de se préparer, le Seigneur va revenir donc tenons nous prêt comme Jean Baptiste et allons à l’essentiel et surtout restons à notre place , ne nous comparons pas aux autres et faisons tout ce qui est dans notre pouvoir et construisons une église plus fraternelle, une église plus dédiée à la Parole du Seigneur, une église qui saura répondre à l’appel du pape, une église d’enfant de Dieu. Frères et sœurs, c’est seulement comme cela que, nous allons attendre le Seigneur, c’est seulement comme cela qu’il y aura Noël cette année, c’est seulement comme cela que Jésus peut-être dans notre cœur , ainsi soit-il, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Rendez droits les entiers du Seigneur, Marc 1, 1-8
Dimanche 13 décembre 2020
Troisième dimanche de l’Avent
« Cet homme était là pour rendre témoignage à la lumière. » Jean 1, 8
Le troisième dimanche de l’Avent fut célébré par le père Jonas, curé de la paroisse du Gosier.
Homélie du père Jonas
Depuis deux week-end, tous les prêtres du doyenné avec vous, nous vivons une expérience pour répondre à l’appel du pape François celle de la fraternité . Il est important de regarder, de méditer comment est ce que nous portons à travers nos actes, nos paroles et nos regards cette dimension si essentielle pour l’église et pour nous même. Dans le même temps, le troisième dimanche du temps de l’avent doit être pour nous un dimanche où nous devons faire le point . Dans une semaine se sera la fête de noël, la naissance de Jésus, celui qui nous donne la joie de vivre, la joie de grandir, la joie de croire. Faire le point, signifie regarder en arrière, prendre le temps du silence, le temps d’une relecture, d’un examen de conscience…qu’est ce que nous avons vécu depuis le premier dimanche de l’avent jusqu’au jour d’aujourd’hui ?
Nous pouvons nous rappeler le message central: c’est l’appel à être vigilant, comme Jésus nous l’a dit le premier dimanche de l’avent. « Prenez garde, soyez vigilants, restez éveillés car vous ne savez pas quand sera le moment . C’est une première étape, celle d’accueillir la Parole de Dieu. Nous avons pris le soin d’accueillir ce message qui est essentiel pour nous . Le deuxième dimanche de l’avent, nous avons passé une deuxième étape, nous sommes passés de la théorie qui est l’accueil à la pratique. Jean Baptiste dans la parole d’Isaïe nous a demandé de suivre, d’appliquer dans notre vie ces verbes d’efforts, ces verbes d’actions : préparer les chemins du Seigneur, tracer sa route, combler les fossés, les ravins qui a entre nous, abaisser les montagnes, aplanir les escarpements. Tous nous savons ce que Jésus nous demande à travers les messages de Saint Jean Baptiste et d’Isaïe, c’est de préparer vraiment notre cœur en nous éloignant de tout ce qui n’est pas de Dieu, qui n’est pas de l’Esprit Saint . En nous invitant à tracer droit la route du Seigneur, c’est une invitation à tracer une limite dans notre vie, des lignes rouges qu’il faut essayer de respecter en vivant dans une certaine crainte de Dieu . Nous sommes invités à combler les ravins, les fossés qui sont provoqués, peut-être par des divisions qui nous éloignent l’un l’autre. Et de ce dimanche de pratique, nous passons aujourd’hui à ce troisième dimanche de l’avent qui est un dimanche couronné de la mission …rendre témoignage de ta vocation, rendre témoin de la mission que Dieu nous confie, rendre compte de ta mission comme baptisés: homme, femme, jeune qui décident de suivre le Christ dans sa vie quotidienne, dans sa vie avec les autres …
Sœurs et frères, quand nous analysons, quand nous méditons plus ou moins la mission de ces quatre missionnaires de la liturgie d’aujourd’hui : il y a tout d’abord le prophète Isaïe, qui a su confier la mission de la consolation . Isaïe avait pour mission de parler aux premiers juifs qui était de retour de l’exil, il avait cette mission de la consolation en leur disant « N’ayez pas peur, le Seigneur bénira toujours vos efforts, il vous redonnera la force de reconstruire Jérusalem et votre temple…et vous tous qui êtes découragés, le Seigneur enverra son fils qui arrivera…dans pas trop longtemps »…Isaïe dit » l’Esprit du Seigneur est sur moi , il m’a envoyé proclamer la bonne nouvelle aux humbles , annoncer la libération aux captifs et aux prisonniers, proclamer une année de bienfaits. Mes sœurs et mes frères, il est important d’accueillir nous aussi ce message de consolation mais aussi nous poser toujours la question, méditer sur là où nous en sommes avec notre mission comme baptisés. Nous avons pour mission de consoler, d’encourager celles et ceux qui sont découragés, qui sont désespérées. Si vous faites parties peut être de ceux-là qui sont désespérés, nous devons nous rappeler que chaque fois que le Seigneur m’aide, Il met quelqu’un sur mon chemin pour me relever, nous redonner l’espoir, de l’espérance. La mission de saint Paul dans la deuxième lecture est une invitation à orienter les cœurs vers la persévérance , vers une certaine consistance, un certain discernement. Dans la communauté de Thessalonie, les gens n’avait pas pour habitude d’avoir des enseignements écrits mais c’était des témoignages donc Paul voulait absolument sensibiliser les membres de cette communauté en leur disant: au milieu de vous faites attentions, il y aura des frères et sœurs qui auront pour charisme la prophétie ou comme charisme communiquer les messages qui viennent de l’Esprit Saint. Donc, il ne faut pas éteindre l’Esprit Saint qui est vivant en vous, il ne faut pas mépriser cette prophétie là, au contraire vous serez dans le discernement pour comprendre ce qui est en nous même et qui vient de l’inspiration de l’Esprit Saint. L’Esprit Saint nous permet de séparer le bien du mal.. le mal c’est le mal, le bien c’est le bien…si on est bienveillant, on est bienveillant …il n’y a pas de débat là-dessus …quand il faut se convertir, il n’y a pas de ça dépend! C’est ce que Paul nous dit , soyez dans le discernement, le bien que vous faites et que vous voyez autour de vous, gardez-le mais le mal que vous constater autour de vous, éloignez vous-en.
Deuxième mission, deuxième vocation comme chrétiens, en ce dimanche sur laquelle Jésus nous interpelle, c’est d’avoir conscience que nous sommes invités à orienter notre cœur vers ce qui est bien, d’orienter la vie des gens que le Seigneur nous confie vers ce qui est productif, ce qui permet que notre vie porte du fruits. Et troisième mission , c’est la mission de Jean Baptiste dans l’évangile. Les chefs , les scribes les pharisiens lui posent de nombreuses questions: » Qui est tu? De quelle autorité, tu nous invites à recevoir le baptême de conversion, d’où provient ton autorité? » …Il faut avoir de l’humanité, Jean Baptiste à répondu à ces envoyés. Il avait la possibilité de faire croire qu’il est le Messie mais au lieu de cela non! Il a fait marche arrière dans une grande simplicité, une grande humilité en disant la vérité, en étant sincère: » Non ce n’est pas moi et celui qui doit venir, il est tellement grand que je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales …moi je baptiste dans l’eau tout simplement mais lui il vous baptisera dans le feu de l’Esprit Saint ».
Mes sœurs et frères, il y a vraiment une invitation pour chacun de nous, chaque croyant ici présent à vivre cette humilité. Nous voulons que le petit geste, la petite action que nous accomplissions parfois soit reconnu par tous. Assez souvent, nous voulons que cette action soit remarquée par tout le monde. Nous voulons être féliciter, par nos actes . Mais Jean nous dit ce matin, le chrétien est appelé à vivre dans une grande simplicité dans une grande humilité. Toute la société n’a pas
besoin d’être au courant de ce que tu partages pendant ce temps de l’avent , avec ton frère ou ta sœur. La simplicité avec laquelle tu dois t’engager dans cette communauté de Saint François doit être marquer par une humilité. Nous n’avons pas de mérites et Saint Jean nous le dis dans « 1 Jean: 3 » , quand nous vivons dans cette grande simplicité nous vivons dans la vérité et devant Dieu nous aurons toujours le cœur en paix. Même si notre cœur nous accuse, nous culpabilise Dieu voit notre cœur et il est plus grand que nous même, il est plus grand que notre cœur .
Mes sœurs et mes frères ce temps de l’avent est vraiment un temps qui est bon pour nous, un temps pour la conversion, le temps de se recouvrir le visage de Dieu, le temps de refaire notre foi, notre force spirituelle. Oui, il est essentiel de gagner en maturité dans ce que nous disons, ce que nous faisons ensemble. Ce matin, accueillons ces paroles de conversion qui nous permettent de vraiment avancer dans la vie de tous les jours en enfant de lumière, en enfant de Dieu, en bon citoyen, en bon chrétien. Que la lumière de l’Esprit Saint nous éclaire et que nous puissions marcher dans cette grande espérance, que nous puissions avancer dans ce grand discernement…au nom du Père et Fils et du Saint Esprit, Amen.
Dimanche 20 décembre 2020
Quatrième dimanche de l’Avent
« Je te salue, Comblée de grâce. » Luc 1, 28
Les célébrations eucharistiques furent célébrées par le père Chalder, curé en mission à Sainte Bernadette de Sainte-Anne.
Homélie du père Chalder
Le premier dimanche de l’avent: on attend le retour du Seigneur, le mot est « veiller ». Le deuxième dimanche de l’avent, nous sommes invités à revoir nos manières toutes spéciales pour veiller. Cette préparation à la lumière de la parole de Dieu est nécessaire…et cette parole est toujours neuve . Efforçons nous, pour que chaque méditation, comme dit Saint Marc soit un réel commencement. Et enfin, dimanche dernier, Jean-Baptiste a dit que ce n’est pas lui le messie, celui qui doit venir…il n’est pas digne de défaire la courroie de ses sandales…Pour bien veiller, il faut reconnaître celui qui vit avec nous et ce matin l’église nous montre une personne qui sait veiller, qui sait se mettre attentive: c’est Marie. C’est elle, qui nous fait découvrir la délicatesse de Dieu…Il envoie l’ange faire la demande de Marie , avec des manières très fine….rien n’est impossible à Dieu . Avec ce qui nous arrive, on peut répéter cette phrase qui se réinitialise encore …L’important est de souligner que dans les situations impossibles, c’est Dieu qui prend les initiatives et qui se révèle aux vivants pour donner la vie…Depuis moins de 7 mois, nous vivons des moments difficiles…quelle perspectives que nous propose l’avenir ? Nous sommes tentés de se laisser piéger par la Covid 19. Oui, c’est une épreuve mais le chrétien sait que rien n’est impossible à Dieu…On laisse mourir des enfants ou provoque leur mort avant même qu’il vienne à la vie …On invente des moyens pour se détruire, pour tuer…dans ce monde ou les hommes et les femmes écrasent leurs frères, se moquant du commandement divin, de l’amour fraternel et pire encore…face à ces atrocités, dire » Où est Dieu? ».
Nous, frères et sœurs qui avons la foi , en ce temps de l’avent nous savons que le Seigneur est avec nous …Dieu s’intéresse à nous. Dieu persiste à nous tendre la main …oui, aujourd’hui encore, des gestes de justice, de pardon, de paix, d’amour sont posés en nous, dans le cœur de l’hommes qui croit en l’impossible. Il y a des gestes extraordinaire qui sont posés vis a vis des délaissés, par ceux qui savent ouvrir les yeux pour regarder la misère…par exemple les 10 millions d’étoiles. Il y a 63 milles bénévoles qui se dévouent dans le secours catholique, dans le monde entier pour assurer un peu de paix, un peu de vie à ceux qui sont déjà morts …Le voici, le deuxième mystère dont nous parlait dans la deuxième lecture Saint Paul…il nous est révélé à la connaissance de toutes les nations, à tous et celles qui veulent s’ouvrir à la parole de Dieu, il nous place nous chrétien sur un autre registre, celui de la foi en Jésus Christ. Nous aussi, élevons la voix pour dire gloire à Dieu….gloire à toi pour les siècles parce que Jésus, fils de la femme, fils de Dieu était du domaine de l’impossible est devenu possible. Désormais, Dieu est avec nous, c’est le langage préféré à chaque messe, on dit « Le Seigneur soit avec vous »…et vous répondez: « Avec votre esprit »…Osons dire ce matin: « Nous avec Dieu et Dieu en nous par son fils et avec sa mère Marie, amen.
C’est le troisième dimanche du mois. Les membres responsables des TKL (Ti Kominoté Légliz) faisant partis de la commission des malades vont rendre visites aux malades du quartier. L’eucharistie leur est apporté mais aussi les messages et les prières que la communauté leur transmet. C’est toujours avec beaucoup de joie et de paix que les malades reçoivent l’amour partagé de la communauté qui pense toujours à eux.
« Très Sainte Vierge Marie, inonde de ton Amour le cœur
de tous les malades afin qu’ils se tournent
vers toi et se sentent accompagnés
dans les moments les plus pénibles.
Qu’ils trouvent en eux davantage d’énergie
pour dépasser leur souffrance et lui donner un sens.
Qu’ils en fassent un don pour les autres,
à l’image de ton fils Jésus-Christ,
afin de la rendre utile.
Puissent alors tous ces malades s’unir à Lui
dans un même chemin de croix :
celui de souffrir pour s’offrir.
Seigneur Jésus, aide-les à trouver
la foi en leur pouvoir créateur afin
qu’ils développent, jour après jour,
une richesse spirituelle exceptionnelle.
Qu’ils dirigent sur les autres, par la prière,
toute la force qu’ils déploient pour vivre.
Ainsi, en offrant cette Energie à leurs frères et sœurs,
ils parviendront, mieux que personne, à les soulager.
Et c’est en devenant un canal d’Amour pour les autres
que les souffrants se rapprochent de toi Seigneur,
que leur âme se purifie.
Ils connaissent alors la vraie guérison,
celle qui leur procure la sérénité et conduit
leur être vers son accomplissement. » Amen.
« Il faut prier pour les prêtres pour l’église car nous traversons une période très compliqué et assez complexe difficile …ce est l’exigence des communautés c’est de prier pour leur prêtre d’aimer leur prêtre et de favoriser le travail que nous essayons de faire malgré nos faiblesses »…demande du Père Chalder à la communauté saint franciscaine.
Homélie du Père Eddy CORIOLAN à l’église du Raizet
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles: il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme. (Symbole de Nicée-Constantinople).
Avec tout ce que nous avons vécu et que nous vivons encore, le temps de l’avent ne peut pas être vécu comme avant ….nous ne pouvons plus vivre le temps de l’avent comme avant ou de vivre comme avant sans aller de l’avant parce que si nous restons toujours comme avant sans vivre le temps de l’avent pour aller de l’avant nous resterons toujours comme avant …et rien ne changera …Ce temps de l’avent est un temps qui nous rappelle que Dieu pense à nous, que nous sommes importants pour Lui. Chaque famille est important pour Dieu. Il descendit du ciel et…remonte à l’Ascension après avoir accomplit sa mission. Dieu nous fait grâce. Moi aussi, je dois être capable de me tourner vers lui. Je sais ce qui m’éloigne de Dieu …c’est le mal, c’est le péché donc pour me rapprocher de lui , il suffit que j’arrête de faire du mal. En arrêtant de faire du mal, je pourrais faire le bien et le bien me rapprochera de Dieu. Donc ce temps de l’avent aujourd’hui, nous invite à faire des efforts et à ne plus faire comme avant et à aller de l’avant à l’avant de celui qui vient à notre rencontre. Que nos cœurs soient ouverts pour recevoir cette grâce . En tant que chrétien, je dois faire en sorte de pas vivre comme un païen mais d’avoir cette grâce d’ouvrir mes mains pour l’offrir à Dieu à travers mes frères et mes sœurs. Une parole: rien n’est impossible à Dieu. La réponse de la Vierge Marie à l’ange Gabrielle « Mais comment cela va t-il se faire? Nous pouvons nous poser cette même question ce soir, comment allons-nous nous sortir dans cette histoire? …Cette parole doit habiter dans le cœur de chacun de nous…si Dieu nous donne son fils c’est parce qu’Il nous aime. Marie a cru jusqu’au bout de la croix…de la crèche à la croix…les scientifiques, 3 mages vont apporter l’or, l’encens et la myrrhe et les 3 femmes vont apportés au tombeau tout ce qu’il faut pour embaumer le corps de Jésus. Dans la crèche, il y a toutes les réponses de la croix. Il Dieu né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père. Il habite dans le cœur de chacun de nous…que ce temps de l’avent ne soit plus comme avant mais qu’il nous permette de vivre en avant à sa rencontre…Amen.
La crèche vide est une crèche comme toutes les autres, mais elle ne le restera pas trop longtemps, elle s’apprête à accueillir un enfant, le Messie, l’Emmanuel, Celui qui vient pour sauver l’humanité. Le monde entier espère en sa naissance pour libérer le monde du poids de l’exil, de l’esclavage, des injustices…Ils espèrent un Sauveur pour les libérer de tant de souffrances. L’attente est longue, l’ange Gabrielle est en mission, il l’annonce à Marie, une jeune fille , c’est toi qui portera cet enfant…La crèche est prête à accueillir le nouveau-né…emmailloté, on l’admire, il apporte déjà la joie, le réconfort, l’espérance pour tous ceux qui l’admirent. Des mages lui apportent des présents en signe de respect de sa dignité qui n’est pas à la manière du monde: l’or, l’encens et la myrrhe.
La croix, dressée entre terre et ciel…Lui, cloué dessus, pour sauver l’humanité tout entière jusqu’au bout. C’est pour cela qu’il avait été envoyé, non pas pour mourir dans de telle condition mais pour aider ses frères humains, les guérir, leur rendre la vue, les relever, les aider à avancer…et jusqu’au bout s’il le faut afin d’accomplir la volonté de son Père dans les cieux.
Un tombeau dans lequel il a été déposé, couvert d’un linceul. Le monde entier espère en sa résurrection pour croire qu’Il est vraiment le Fils de Dieu et que quiconque qui lève les yeux vers Lui sera sauver…L’attente est longue, 3 jours. Le tombeau est vide, l’ange qui campe devant rassure, non, Jésus n’est plus là. Mais où est-il donc? Les 3 jeunes dames lui apportent de l’huile d’aloès, d’une grande valeur, de l’encens, de la myrrhe pour embaumer ce corps à la manière divine.
Mon Royaume n´est pas de ce monde,
Mais il est parmi vous.
Mon Royaume n´est pas de ce monde,
Mais il est au milieu de vous.
Jésus est né pour rendre témoignage à la vérité et non pas pour ramasser la gloire de l’homme…né dans la simplicité et en toute humilité ,entouré de ce qui aide et fait vivre l’homme dans son quotidien, des animaux…Ô combien, nous le savons, les animaux ont la crainte des hommes…sur la croix, il est encore entouré…cette fois de deux larrons. L’un deux qui vit dans la crainte de Dieu reconnaît qu’Il est le Messie…Comme Lui nous aussi, nous craignons Dieu et nous voulons toujours faire sa volonté…
Jésus, souviens-toi de nous quand tu viendras dans ton Royaume.
Jeudi 24 décembre 2020
Veillée de Noël
« La voici la nuit de Dieu » ….oui voici enfin venue cette nuit tant attendue, à laquelle nous nous sommes préparés tout au long de l’Avent. Le moment est venu de déposer soucis et peines pour un temps, le temps de célébrer la venue de l’Emmanuel.
Bienvenue à vous tous dans cette église en cette nuit de Noël. Depuis plusieurs semaines, avec l’Avent, nous avons cherché la lumière qui vient nous visiter : lumière de paix, de joie, de douceur….
Accueillons ce soir cette lumière dont nous avons tant besoin.
Conte de Noël
Ce soir, nos yeux sont fixés sur la lumière de Bethléem. Alors, permettez-moi, en regardant l’enfant de la crèche, de vous raconter une histoire. Nous sommes en famille, un soir de Noël. Toute la maisonnée parle et rit pendant qu’un enfant se glisse dans la salle à manger et s’approche de la table décorée. Au milieu des décorations, l’enfant remarque quatre belles bougies dont les flammes brillantes dansent pleines de vie et semblent tenir conversation…
1ère flamme : “Moi, je suis la lumière de la paix, dit la première flamme, et je me demande pourquoi je brûle ? Qui croit encore en la paix ? Regardez ces guerres partout… Ces gens innocents qui meurent… Regardez ces violences à l’école… Regardez ces disputes à la maison… Je suis la lumière de la paix et je ne sers à rien ! Personne ne désire plus m’accueillir ou me propager…”
Conteur : En disant ces mots, la première flamme, celle de la paix s’éteignit.
Conteur : La deuxième flamme prit aussitôt la parole :
2ème flamme : “Moi, je suis la lumière de l’amour et je me demande aussi si je vais continuer à brûler. Aujourd’hui, les gens s’enferment et ne pensent qu’à eux… Leur seule lucarne, c’est l’écran de télé ! Là, ils voient bien qu’il y a plein d’enfants qui n’ont pas à manger ou qui souffrent ; ils voient aussi, d’un œil distrait, les reportages sur les personnes seules et sur les gens à la dérive… Ils voient tout cela mais ils restent assis dans leurs fauteuils… Ils ne font rien… Ils ne bougent pas le petit doigt. Et moi, je vis pour être donnée, pour être partagée… Alors à quoi bon vivre, à quoi bon continuer à brûler ?”
Conteur : En disant cela, la deuxième flamme, celle de l’amour s’éteignit. La troisième bougie de Noël prit la parole :
3ème flamme : “Moi, je suis la lumière de la foi. Cela fait des années que je dis : “Ayez confiance en Dieu ! Il est là avec nous ! Il peut nous accompagner, nous épauler, nous porter…” Mais qui croit en ces paroles ? Qui a confiance en Dieu ? Qui s’appuie sur lui ? Je crois que je suis moi aussi inutile… Les gens n’ont plus besoin de moi…”
Conteur : Et la troisième flamme, celle de la foi, s’éteignit. Il ne restait plus qu’une flamme et l’enfant était devenu triste parce que la belle table de Noël était presque dans l’obscurité.
Conteur : L’enfant dit à la dernière flamme : «Alors, toi aussi tu vas t’éteindre? ». Conteur : Seule, mais plus vive que jamais, la quatrième flamme lui répondit
4ème flamme : “Non ! Je vais continuer à briller ! Toujours ! Je suis la lumière de l’espérance… C’est moi qui vous permets de tenir pendant les moments de tristesse, de découragement. Je suis la lumière qui jaillit dans la nuit, dans le doute, dans le froid pour illuminer les terres humaines. Je suis le petit enfant de Bethléem qui sème et qui sème encore, et qui rallume toutes les vies éteintes… Et je serai toujours là !”
Conteur : L’enfant médita un instant ces paroles… Il comprit que la flamme espérance pouvait redonner vie à toutes les autres flammes. Il prit alors entre ses mains la petite lueur et ralluma bien vite les trois autres mèches : celles de la paix, de l’amour et de la foi. Et toutes ces flammes brillèrent d’un si grand feu qu’elles illuminèrent fortement le cœur de tous les convives ! Tous en chœur, ils se mirent debout et chantèrent la gloire de Dieu : « Gloria in excelsis Deo ! »
Nous avons un peu mieux compris que Noël, c’est comme une lumière qu’il faut faire rayonner autour de nous. Nous vivons dans un monde troublé et agité. L’épidémie de COVID, le stress de cette année particulièrement difficile, les difficultés économiques qu’elle a entraîné, les doutes, les incertitudes, les décès… , autant de choses qui ont pu nous ébranler, nous déstabiliser.
En venant à l’église ce soir, nous accueillons le Christ Sauveur qui veut nous redonner l’espoir mais aussi faire de nous des messagers d’espérance. Pour toutes les fois où notre cœur s’est fermé à nos frères, pour toutes les fois où nous avons été sourds et aveugles à la souffrance qui nous entoure, demandons pardon.
Liturgie de la Parole
ÉVANGILE
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)
Alléluia. Alléluia. Je vous annonce une grande joie : Aujourd’hui vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur ! Alléluia. (cf. Lc 2, 10-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Emmanuel, Dieu dans notre histoire…venu en ce monde pour porter la paix, l’amour, la foi et l’espérance au cœur de chacun.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
25 décembre 2020 – Noël Fraternel –
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » Luc 2: 1-14.
PAWOL LA
O komansman sété Pawol la
I té koté bondyé Pawol la sété Bondyé
Tou say ka viv vin pa Pawol la
Tou say égzisté fèt pa Pawol la
Au commencement, Il était la Parole
Il était près du Père, la Parole c’était Dieu
Tout ce qu’il vit a pris source dans La Parole
Tout ce qui existe a pris source dans la Parole.
Pawol la sé Bondyé Pawol la sé la vi
Pawol la touné moun i an mitan an nou
Pawol la sé bondyé
La Parole, c’est Dieu, la Parole, c’est la vie
La Parole est devenue vivante, elle est parmi nous,
La Parole, c’est Dieu.
Pawol la sé Bondyé, Pawol la sé limyè
Ki dessan an nwèsè pou té kléré tout moun
Men onlo moun jété Pawol la
Tousa ki asèpté-y sové pa Pawol la
La Parole, c’est Dieu, la Parole c’est la Lumière
Qui est descendu dans nos ténèbres pour éclairer le monde entier
Mais beaucoup ont rejeté la Parole
Tous ceux qui l’ont accepté ont été sauvé grâce à elle
Tousa ki asèpté vin témwen a Pawol la
Pou yo pe ay poté-y toupatou asi latè
Bondyé chwazi yo pou on gran misyon
Fè yo kontant anpil é di Bondyé mèsi
Tous ceux qui l’ont accepté sont venus témoins de la Parole
Afin qu’ils puissent la porter aux quatre coins du monde
Dieu les a choisis pour accomplir une grande mission
Ce qui les a rendus heureux et ils rendirent grâce à Dieu.
Bondyé ka voyé yo poté pawol la
Pou dot pékwè adan-y pou yo témwen évè yo
Pou toupatou la yo passé
Pou dot témwen lévé é kontinyé misyon la
Dieu les a envoyés proclamer la Parole
Pour que d’autres croient en Lui et rendent témoignages aussi avec eux
Pour que là où ils aillent
Que d’autres témoins les rejoignent afin que la mission de proclamer la Parole se poursuit
Bondyé voyé on nonm nom ay sé Jan
I voye-y kon témwen a pawol la ki limyè
I té voyey pou toutmoun kwè adan-y
I paté limyé la mè i té témwen ay
Dieu a envoyé un missionnaire, son nom était Jean,
Dieu l’a envoyé comme annonciateur de la Parole qui est Lumière
Il l’a envoyé afin que tous croient qu’Il est le Dieu d’éternité
Jean n’était pas la Lumière mais il en était le témoin vivant.
Week-end de la Sainte famille- 26 et 27 décembre 2020
Chapelle Saint-Paul de Pombiray
Célébration eucharistique animé par le Père Chalder
Homélie du père Chalder
Petite enquête sur la famille auprès des jeunes de 15-18 ans. Ils répondaient au différentes questions posées sur la famille. Voici donc les réponses: famille égale prison, un lieu de réconfort, un dressage, famille « bof », un endroit ou je me sens merveilleusement bien, un hôtel restaurant, un lieu où l’on hurle tout le temps, c’est un lieu que j’aime le plus au monde ….or en cette fête de la Sainte famille nous ne pouvons pas ne pas y penser…nous sommes tous issus d’une famille. Nous ne pouvons pas non plus nous rappeler que Jésus que le fils de Dieu est né dans une famille qui habitait à Nazareth. Par ce geste formidable le Seigneur Jésus ouvre au don de Dieu par notre Père, une nouvelle humanité. C’est ce qu’il faut retenir de cette fête. Dieu dans son projet avait prévu que l’homme se rattache le plus à Lui. En envoyant son fils , son fils va rentrer dans une famille pour nous montrer quel genre de vie, quel genre de pratique familiale vous et moi nous devons croire c’est à dire de toutes les qualités qui étaient prévues pour notre humanité, il le réalise déjà au sein d’une famille et nous permet chacun notre tour de le faire. Hélas, nous pouvons regretter ce qui se passe sous nos yeux, ce que nous entendons presque tous les jours, la famille moderne est bousculé, montée de divorces, chute des mariages, enfant né hors mariage plus nombreux 1/4. On constate une variété infinie de type de mariage: famille éclatée, famille monoparentale, famille recomposée, communauté famille, famille homosexuelle . Par ailleurs, c’est vrai que la famille est plébiscitée…elle a une valeur positive et est sur le même pied d’égalité que l’amitié. La plupart des gens ont conscience de son absolu nécessité…nous rejoignons l’ensemble des évêques de France qui considère la famille comme une joie pour le monde et une confiance en la personne humaine voir le chemin d’avenir. C’est un lieu où chacun se construit. La famille est la matrice de la personne humaine. Même Dieu a voulu donner à son fils une famille. La famille est le lieu où l’on vit l’amour au quotidien, où l’on échappe à la solitude, où l’on vit et où on s’épanouit, où l’on épanouit les dons que le Seigneur a mis en chacun de nous . Saint Jean Paul II dit que c’est le berceau de la société…la vie sociale s’apprend en douceur…la force de l’acceptation de la différence…. la communication, l’amour doit se faire surtout à partir de la tendresse du papa et de la maman. L’amour doit se faire à partir de la tendresse qui se vit entre papa et maman dans le respect de la différence de chacun, de sa dignité, celle de la femme celle de l’enfant et aussi bien sûr celle du mari…l’aventure du couple et de la famille, un défi du temps dans la fidélité, un pari sur l’amour sans regarder en arrière…de songer à son unique épanouissement, à son unique confort. Je peux encore ajouter aussi…une ouverture sur l’extérieur, se méfier aussi de la famille qui vit replier sur elle-même…il s’agit alors de s’engager au service de l’église, de rentrer dans les associations pour se donner du temps pour les autres. La dimension spirituelle de l’existence humaine est constitutive de la famille humaine. Aujourd’hui très peu de famille prie ensemble le soir, surtout en cette période de Noël ou tout le monde réalise chez soi une crèche. Qu’est ce que cela veut dire si on ne se recueille pas devant cette crèche pour recommander à Dieu notre famille et aussi celles des autres. Justement la liturgie de ce dimanche, nous renvoie à cette pratique. Nous avons entendu la foi d’Abraham, père d’une multitude mais aussi la foi de Siméon qui a été capable de voir en cet enfant le messie attendu. Simon était avant tout un croyant car l’esprit Saint lui avait révélé qu’il ne mourrait pas sans avoir vu cette enfant, alors sommes nous suffisamment parents qui avons la foi dans le Seigneur même si l’épreuve nous accable, qui gardons la foi avec nos enfants même s’ils passent des moments turbulents à l’adolescence…la foi en la grâce de leur mariage, les aider à vivre leur fidélité et conserver l’élan de leur premier amour.
La liturgie, nous aide aussi à recommander deux personnes Joseph et Marie. Ils sont venues au temple offrir le fils de Dieu qui leur a été donné…ils remettent à Dieu celui qu’ils leur avaient été prêté. Les enfants n’appartiennent pas aux parents mais ils vous sont prêtés…Dieu a mis à votre disposition des enfants. Sommes-nous des parents assez respectueux…comme l’exemple des parents de Sainte Thérèse de l’enfant Jésus. Sommes nous aussi assez respectueux de la vocation de nos enfants pour nous réjouir avec eux s’ils venaient à devenir religieuse ou soit à une vie consacrée exceptionnelle hors des sentiers battus de la médiocrité ou seulement sont-ils centrés sur le sens du profit , le sens de l’argent. La famille est-ce étonnant pour un chrétien, qu’elle ait une grandeur, une telle importance. Dieu lui même n’est il pas famille : le Père, le Fils et le Saint Esprit . C’est une famille. Le grand mystère chrétien n’est-il pas justement que Dieu a voulu que son fils appartienne sur la terre a une famille comme lui même était déjà dans la famille divine. Notre vocation à chacun est de retourner, comme Jésus après notre vie sur la terre, au ciel pour louer Dieu, le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Amen.
Paroisse de Saint-François d’Assise – Père E. CORIOLAN
Homélie du père Eddy
En ce dimanche, après noël, nous voici parvenu à la fête de la Saint Famille, notre famille, la famille humaine divinisée, habitée par la présence de Dieu. Les lectures d’aujourd’hui s’accentuent sur la notion de la foi. Qui aujourd’hui dans sa famille n’a pas de couples divorcés, de famille éclatée, recomposée ou un couple homosexuel? La famille c’est tout cela. C’est difficile de comprendre quand une personne n’est pas acceptée dans sa famille et des fois même dans la communauté d’église. Certaines personnes vivent en concubinage et après un certains temps de vie commune décident de se marier ou bien encore des couples sont mariés et après un certains nombres d’années communes divorcent. Est-ce pour autant que Dieu n’aime pas leur famille?
Est-ce que vous aimez votre famille? Pourquoi êtes-vous alors divisées quand il s’agit d’héritage? Pourquoi renier son fils ou sa fille quand ils décident de ne pas se marier? Ou encore, quand ils ne rentrent pas dans une catégorie prédéfinie par la famille?
Ce matin, Dieu nous appelle à être miséricordieux , et si nous aimons notre famille, nous allons aimé aussi la famille de Dieu. Donc ce matin, peut être qu’il y a eu des incompréhensions, des malentendus des moments de déchirement, d’éloignement dans vos familles, ou un frère ou une sœur divorcé qui vit en concubinage, ou homosexuel, parent ou enfant, peu importe…je vous invite ce matin à la réconciliation… ayez un peu de discernement. Et si Dieu s’est implanté dans notre humanité , dans une crèche dans une pauvreté extrême, c’est pour prendre sur lui notre nature humaine. On ne peut pas tous être de la même manière, ce n’est pas possible! Mais par contre si la famille commence à rejeter, à humilier, si la famille n’a pas une ouverture d’esprit, ce n’est plus de l’amour. La foi, si elle n’est pas paix, amour et réconciliation, elle n’a pas de sens. Si la foi n’est pas enracinée dans la vie, dans le vrai sens du terme, on peut dire que ce n’est pas la foi. Si la foi que nous professons, que nous voulons transmettre aux autres n’est pas la foi partagé avec un peu de fraternité, d’humanité, Dieu nous demandera des comptes, Il nous demandera, si nous aimons notre frère. Jésus l’a dit, à chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait. Saint Jean Paul Dieu aimait dire « Famille Dieu vous aime! » . Moi, je dis souvent la meilleur famille, c’est la mienne, non pas parce qu’elle est parfaite, parce que c’est celle que Dieu a voulu me donner. On ne choisit pas sa famille, Dieu nous l’a donné. Il n’y a pas de bons parents puisqu’il n’y a pas d’école pour les enseigner à l’être. Il n’y a pas de bons enfants, on n’est pas à l’abri d’erreurs, il peut y avoir des dérapages. Ta famille est ta famille, votre sang est votre sang. Il ne peut pas avoir de choses plus importantes que votre famille. L’église est une famille. Voyez la diversité de la famille: des personnes en concubinages, des personnes remariées, des familles recomposées …c’est la famille de l’église. Chaque membre de la famille est appelée à la sainteté. Dans ma situation, dans ma réalité de chaque jour, est-ce que je transmets l’amour? Est-ce que je pardonne, je me laisse réconcilier, est-ce je suis celui u celle qui transmet la foi?
J’aimerais vous dire ce matin, frères et sœurs que j’aime vos familles, je vous aime tel que vous êtes, je ne fais pas de différences. L’église est votre famille et nous sommes une et seule famille. Et dans cet amour de Dieu, soyez toujours dans la joie. Quand cela ne va pas, quand on veut se ressourcer, c’est dans la famille qu’on se retrouve. Notre famille à une partie de la sainteté. Dieu a choisit la Vierge Marie mais il a demandé à Joseph de s’en occuper donc c’est la famille Sainte de Dieu.
Votre famille est appelé à la sainteté. Je vous dis bonne fête, réconciliez vous, portez la paix! Que Dieu demeure dans vos familles, qu’elle garde toujours cet amour et que vous soyez dans la joie à l’exemple de la sainte famille de Dieu, dès maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Supplique de la famille
Pour qu’aucune famille ne vienne à se construire par hasard
Pour qu’aucune famille ne se casse par manque d’amour
Pour que l’homme et la femme soient l’un à l’autre unis corps et âme
Et que rien au monde ne détruise leur rêve d’amour
Pour qu’aucune famille ne vive dans la misère
Que plus un seul enfant n’aille vivre et mourir dans la rue
Que plus rien jamais ne vienne bafouer leur innocence
Qu’ils soient fiers de vivre leur présent pour construire leur futur.
Que la famille se forme et chemine en sachant où elle va
Et que l’homme découvre la force d’être un bon papa
Que la femme soit un ciel de bonté d’amour et de douceur
Que les enfants grandissent en confiance
Partageant leur bonheur.
Seigneur bénis toutes les familles de la terre
Je t’en prie, Oh Seigneur bénis aussi la mienne
Seigneur bénis toutes les familles de la terre
Je t’en prie, Oh Seigneur bénis la mienne aussi !
Que le père et la mère aient la force de s’aimer sans mesure
Se pardonnent et se donnent la paix sans attendre à demain
Que le père et la mère soient fidèles et confiants l’un pour l’autre
Rejettent la jalousie et sachent préserver leur amour.
Qu’ils donnent à leurs enfants le sens de la vie et du partage
Car la vie n’a de sens que si on se donne par amour
Cet amour partagé en famille vaut tous les héritages
C’est la ferme espérance du bonheur maintenant et toujours.
L’Association familiale catholique en atelier tous les après midi selon la disponibilité de chacun pour réaliser un petit présent pour garder en souvenir de la célébration eucharistique de la famille de Dieu le Père, pour toutes les familles de la Guadeloupe et du monde entier du 27 décembre 2020.
Jeudi 31 décembre 2020 – Messe d’action de grâce
Dans une année, assez mouvementée…nous recevons des grâces et des bénédictions…En cette dernière année 2020, cette dernière nuit, c’est une grâce pour nous qui sommes là, nous disons Merci Seigneur, pas seulement merci parce qu’il y a eu des moments de joies…il y a eu aussi des moments extrêmement difficiles : on a perdu nos proches, paroissiens, paroissiennes, des gens qui rendaient service de tout cœur…ils ne sont plus là. Mais au-delà de tout cela, Dieu nous a fait cette grâce d’être là…c’est sa volonté…Notre vie de pasteur, de prêtre est une vie de service, on ne peut que croire et transmettre la foi catholique. Aujourd’hui personne ne peut dire s’il n’a pas le Christ dans sa vie, s’il n’a pas la prière dans sa vie, qu’il peut tenir debout ? Et c’est ce qui doit apporter en chacun de nous une conversion vraie. Cette année 2020, après ce qu’on a vécu, on demande à Dieu ce qu’il veut nous faire comprendre…combien de prières, de neuvaines, de célébrations eucharistiques avons nous fait…Dieu nous entends, oui ! Mais on n’a pas encore compris ce que Dieu cherche à nous faire comprendre ?
Pourquoi Dieu laisse autant de bouleversement, de déceptions, de misères… ?
Regardez ceux qui transmettre leur foi qui cherche à construire l’église…
Ce soir dans cette messe d’action de grâce, nous te demandons pardon Seigneur, aide-nous à vivre la foi en vérité…et c’est cette joie, nous prêtres que nous voulons transmettre. La semaine prochaine nombreux d’entre nous allons participer à une retraite de réflexions, de partage…comment transmettre la foi, comment donner l’espérance? Mais cette foi que nous sommes appelés à transmettre c’est chaque chrétien, chaque chrétienne qui doit pouvoir la transmettre. Dieu connaît nos cœurs. Alors ce soir, en cette dernière messe de l’année, regardons ce que nous allons changer, pour nos familles, qui nous entourent, qui souffrent …un prêtre est celui qui doit aider ses frères et ses sœurs, transmettre la foi, aider le peuple de Dieu. On n’est pas là pour être des héros mais on fait comme le Christ, du mieux de notre possible, pour vous et avec vous. Comme Jean a dit dans son évangile « à ceux qui ont reçu la vérité, il a donné le pouvoir d’être appelé enfant de Dieu…à ceux qui savent vraiment qui est le Christ, est-ce qu’il est vraiment dans notre cœur, est ce qu’il est dans ma maison, est ce qu’il est vraiment dans mes actes, dans mes paroles…aujourd’hui, le monde va mal, la société va mal. Nous chrétiens nous devons être bien pour aller bien parce que nous portons en nous la foi, le Christ Jésus, un trésor inestimable. Personne ne peut nous enlever notre joie de vivre, personne ne peut nous enlever ce bonheur d’avoir envie de vivre parce que ce bonheur- là, c’est celui du Christ. Vous devez portez cette grâce, cette joie. Personne ne doit pouvoir enlever cette grâce. Si Dieu est avec moi, je suis inébranlable. Pour les évêques, les prêtres, les diacres pour toutes les personnes qui œuvrent, nous disons ce soir, merci Seigneur. Au cours de cette eucharistie demandons au Seigneur ce qu’il cherche à nous faire comprendre. La vie du monde, l’espérance de la société repose dans la foi, dans les prières de chacun de nous ce soir. Ce n’est pas le changement d’une année qui va changer quelque chose en nous mais c’est à nous de nous convertir. Nous pensons à Marie, celle qui a accompagné son fils jusqu’au pied de la croix. Amen. ( Extrait homélie du Père E. CORIOLAN).
Un « Je vous Salue Marie » pour l’évêque, les prêtres, les diacres…du diocèse.
Un « Je vous Salue Marie » pour tous les chrétiens engagés, pour les chrétiens qui se sentent persécutés, qui n’ont plus de force pour continuer leur mission mais comme Marie qui a été jusqu’au bout au pied de la croix, elle leur donne cette force.
Un « Je vous Salue Marie » pour une personne seule, malade, couché sur un lit d’hôpital…prenons vraiment un moment de silence…pour une personne pour qui nous souhaitons prier particulièrement. Marie mère de l’église nous te prions.
Un « Je vous Salue Marie » pour nos familles, nos proches, notre paroisse…pour tout ce que nous avons vécu durant cette année.
1er Janvier 2021 – Nouvelle année avec Jésus…rien ne sera impossible.
MARIE, Mère de l’Eglise
Chers frères et sœurs,
Que pouvons-nous souhaiter de mieux en ce premier jour de la nouvelle année, que la bénédiction transmise par la première lecture (Lecture du livre des Nombres 6, 22-27) ?
Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce !
Avec les fêtes de Noël se réalise cette bénédiction : un enfant nous est né !
Un fils nous a été donné, pauvre parmi les pauvres, le verbe fait chair couché dans une mangeoire. Dans sa lettre aux Galates, Paul nous rappelle que cela s’est fait simplement : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme ». A nous maintenant de l’accueillir comme il se doit, par la contemplation, l’adoration à l’image de Marie, Joseph et les bergers. En effet contempler Jésus, c’est le laisser entrer en nous, c’est se laisser rejoindre et se laisser toucher par lui, se laisser imprégner d’une empreinte qui pourrait s’inscrire tel un trésor d’humilité et de douceur dans notre cœur.
Dans l’évangile de ce jour, remarquons particulièrement l’attitude de cette femme, Marie : elle « retenait tous ces évènements et les méditait dans son cœur ». Attitude de toute sa vie.
L’évangile conclura en évoquant pour la première fois le nom de l’enfant : Jésus qui signifie « Dieu sauve ! »
Aussi en devenant Mère du Sauveur, Marie devient la Mère des sauvés, la Mère des vivants, notre mère. Demandons-lui de nous apprendre à accueillir et à méditer la présence de son fils Jésus dans nos vies afin que nous devenions de véritables artisans de paix dans nos familles et dans le monde.
Cette année, l’Eglise notre mère nous permet de débuter, d’ouvrir l’année avec la Vierge Marie dans ce temps appelé l’octave, après la Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ…la Vierge Marie. Je pense que l’église ne pouvait pas mieux penser…mieux espérer…mieux comprendre après la nativité, la sainte famille. En effet, pour commencer une année, il faut d’abord ouvrir son cœur à sa mère Marie préserver de tout péché, de toute tâche originelle, choisie par Dieu, elle a dit « oui, je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon sa parole ». Ce que nous disons dans le notre père et que nous avons du mal à laisser accomplir en nous…Seigneur que ta volonté soit faite…en ce premier jour de ce mois de janvier, je pense que tout un chacun ici, si nous avons conscience de la réalité, nous avons du mal à nous souhaiter la bonne année surtout quand nous repensons au 1er janvier 2020. Quelle joie parce que tout allait changer, que les choses allaient s’améliorer…et puis au mois de février, l’humanité tout entière…le monde à traverser les pires moments qu’il n’est jamais connu avant les deux premières guerres. Et cette souffrance a touché chaque personne, chaque être humain quel que soit la partie de la planète, on se sentait fragilisé…exposé à la mort. C’est la raison pour laquelle je dis, nous sommes là, nos parents, nos proches qui sont encore vivants, ce n’est pas par votre propre volonté mais par la volonté et la grâce de Dieu. Et nous devrions être conscient pour dire « Merci Seigneur ». Seigneur, je te rends grâce et je te dis « Merci ». Nous restons toujours des êtres humains avec nos traditions, nos manières de dire bonne année. Je pense plus que hier, nous devrions être capable de compter les uns sur les autres. Combien de personnes sont blessées, crise cardiaque en plein milieu de la rue, il y avait comme une sorte de tranche d’âge 46-48 ans. Combien de personnes ont eu besoin de réanimation?…je pense que si nous essayons de nous inculquer vraiment l’évangile, la parole de Dieu, en essayant du mieux possible à mettre en pratique cette parole, nous devons nous laisser habiter par Dieu et voir l’autre comme un frère, comme une sœur parce que personne ne sait demain qui pourra lui porter secours à la dernière minute. On a eu de nombreuses leçons de vie, et nous nous accrochons à l’amour de Dieu. Peut-être que nous habitons cette planète mais c’est l’œuvre de Dieu…que sa volonté soit faite.
L’église aussi a payé un prix extrêmement cher quand on repense à nos frères prêtres décédés ou encore ceux qui sont malades. Et cela n’a pas affaibli notre foi, au contraire. La foi, c’est cette force que l’on a surtout dans les moments difficiles, dans les moments les plus dramatiques de la vie, quand on croit que tout est fini mais une petite force à l’intérieur, une petite lumière est là…il y a une chose que vous avez oublié frères et sœurs, que Dieu est Dieu. Durant cette année…chaque jour , chaque heure qui passera, ne jamais oublier que Dieu est Dieu.
Ne jamais oublier de garder la foi, de prier mais aussi de vivre encore plus la charité.
La seule chose que je peux vous demander ou nous demander, vu la fragilité de la vie…l’après virus est là…pour les personnes qui ont perdu leur travail, les familles éclatées…la vie va prendre un coup extrêmement dur, si vous ne pouvez pas faire du bien à quelqu’un ne lui faites pas du mal. Si vous ne pouvez pas dire du bien de quelqu’un, ne dites pas de mal de lui parce que des fois, c’est cette parole là qui est la dernière goutte d’eau qui tue la personne! Si vous ne pouvez pas lui faire du bien, si nous ne pouvons pas lui porter secours vaut mieux se taire. Et ceci dans l’église, dans la famille, dans le voisinage, dans le travail. En tant que prêtre, on entend de tout. Donc, si nous disons que nous sommes des chrétiens, nous le sommes, pas à la messe seulement mais un chrétien de chaque jour, comme Marie avec son humilité, son esprit de service. Si vous ne pouvez pas faire du bien à quelqu’un, ne lui faites pas du mal. Si vous ne pouvez pas dire du bien de quelqu’un, taisez-vous ! N’ajoutez pas un grain de sel de plus au dépriment de la vie de l’autre. Essayons de faire de cette nouvelle année, une année à travers laquelle nos comportements seront différents, que nous soyons capable de dire au Seigneur « Seigneur, nous avons compris la leçon ou bien une partie de la leçon ». Si dans la famille, il y a des difficultés…il y en aura toujours. Des incompréhensions…il y en aura toujours. Malentendus…il y en aura toujours. Nous sommes des êtres humains mais si vous êtes là pour apporter la paix, apportez la paix mais jamais la guerre. Parce que demain vous ne savez pas qui va porter votre cercueil, qui sera la première personne qui va tomber sur vous comme l’homme de Jéricho pour vous porter secours. Il y a deux manières de servir quelqu’un : par obligation ou par amour. Quand un enfant ne respecte pas trop ses parents, les parents savent qu’ils ont des devoirs envers l’enfant. Ils vont le faire, se sont des parents. Mais un parent qui vit avec le respect de ses enfants, il fait les choses non seulement par devoir mais aussi par amour. Faite en sorte que quelqu’un qui doit vous rendre un service que vous le fassiez par amour non par pitié. Parfois, on a tellement dit, tellement fait, tellement détruit sur notre passage que parfois dans nos souffrances, personne n’a pitié de nous.
Donc ce matin, j’aimerais que nous entendions la parole de Dieu autrement, que nous essayons du mieux possible d’entendre les paroles de l’évangile, que nous devenions, des bénédictions les uns pour les autres, non pas signe de malédictions. Que nous soyons capable de demander l’aide du Seigneur, qu’Il nous bénisse, qu’Il nous accompagne. Il y aura certes des épreuves peut être différentes des années précédentes mais le Seigneur nous donnera toujours de la force pour que nous ne perdions jamais notre foi, l’amour…que nous ne perdions jamais le pardon et le sens de la réconciliation.
Dieu nous a fait grâce de Jésus Christ, nous aussi, soyons capable de faire grâce aux autres, pardonner, aimer, partager, relever le défi, changer les choses par vous-même et vous verrez malgré les souffrances, ensemble, dans la prière, Dieu nous fera grâce comme il a fait grâce à la Vierge Marie, jusqu’au bout de la croix, elle a été là. Elle n’a jamais trébuché puisqu’elle a gardé sa confiance mais elle a gardé aussi sa force, son humilité. Que chacun de nous, en ce début d’année avec la Vierge Marie, avec l’église nous gardons toutes les grâces que Dieu nous fait, que nous apprenions à vivre ensemble comme des frères et sœurs à nous aimer et à ne jamais nous faire du mal à l’exemple de Marie qui est mère de Dieu, mère de l’église, dès maintenant et pour les siècles des siècles. Amen. (Extrait homélie du Père E. CORIOLAN).
Avec Marie, ta mère, nous te prions.
« Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs et cet Esprit crie Abba »
Dieu notre Père béni ton église, garde la et comble la de ton Esprit, quelle relaie le message du Pape François , collaborer pour avancer vers un horizon d’amour et de paix, de fraternité et de solidarité, de soutien mutuel et d’accueil réciproque en prenant soin des uns des autres. Avec Marie, mère de l’église, nous te prions.
« Que les peuples te rendent grâce et te rendent grâce tous ensemble »
Dans notre monde, le mal et l’injustice ont trop souvent fait croître le désespoir, regarde Seigneur, ceux que la crise sanitaire à plonger dans la souffrance et dans la précarité, ceux qui savent déjà que l’année qui s’ouvre à eux sera difficile. Tourne leur ton visage et apporte-leur le réconfort. Avec Marie Mère de tous les hommes, nous t’en prions.
Dieu notre Père, tourne ton visage vers nos familles de la Guadeloupe et toutes les familles de la terre. Que chaque famille, sache surmonter les conflits par le dialogue et le respect, la recherche du bien de l’autre et du pardon. Fait qu’elles deviennent aussi l’église domestique source de joie et facteur de paix pour la société.
Avec Marie, protectrice des familles, nous t’en prions.
« Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse »
Dieu notre Père, nous te présentons notre communauté paroissiale, Saint François d’Assise et Saint Paul, venue ce matin pour rendre grâce et présenter ses vœux. Que la Vierge Marie, notre Mère, nous accompagne en cette nouvelle année. Fortifie notre foi, apporte la paix de son Fils dans nos cœurs.
Avec Marie, mère de Dieu, nous t’en prions.
Le premier signe de Jésus, dans l’Evangile de Jean au chapitre 2 aura lieu lors des noces de Cana: l’intervention de la Vierge Marie. Elle a observé qu’il n’y avait plus de vin, elle a intercédé en demandant à Jésus de faire quelque chose parce qu’il n’y avait plus de vin… « Ils n’ont plus de vin » dit-elle.
Ce matin, en célébrant la fête de la Vierge Marie, mère de l’église, osons lui dire dans la foi, cette mère de Dieu, mère de notre église, mère des hommes et des femmes de notre temps, le monde a besoin de ta présence, de ton manteau de grâce. Qu’elle intercède pour chacun de nous, ce matin, qu’elle intercède pour l’humanité auprès de son Fils, qu’elle apporte nos souffrances, nos silences, nos blessures à son Fils et qu’elle étend sur le monde son manteau de grâce avec toutes les grâces que tu lui a fait et que par Marie avec Marie, nous revivrons dans la paix et dans la joie des maintenant et pour les siècles des siècles. Amen. (Prière – Père E. CORIOLAN)
Acte de confiance en Marie
Béni sois-tu, Dieu notre Père, d’avoir créé Marie si belle,
Et de nous l’avoir donnée pour Mère au pied de la croix de Jésus.
Bénis sois-tu de nous avoir appelés, comme Bernadette
A voir Marie dans ta lumière et à boire à la source de ton cœur.
Marie, tu connais la misère et les péchés de nos vies et de la vie du monde.
Nous voulons nous confier à toi aujourd’hui totalement et sans réserve.
De toi nous renaîtrons chaque jour par la puissance de l’Esprit,
Nous vivrons de la vie de Jésus comme des petits serviteurs de nos frères.
Apprends-nous, Marie, à porter la vie du Seigneur.
Apprends-nous le oui de ton cœur.
Dimanche 3 janvier 2020
L’Evangile de Matthieu proclame à son tour que les mages sont venus d’orient pour adorer le roi. Cette attention nous montre que Jésus veut se manifester à tous, aux plus pauvres, aux bergers mais aussi au monde entier.
En cette fête de l’épiphanie, la Parole de Dieu (Isaïe 60, 1-6; Ephésiens 3, 2-3, 5-6; Matthieu 2, 1-12) nous montrent que Dieu a tenu toutes ses promesses en envoyant son Fils unique dans le monde. Nous devons ainsi rester attentifs à sa Parole et nous laisser guider comme les mages par sa lumière. Il attend de nous que nous soyons des êtres humbles, pétris de son amour, vivant la fraternité et ayant un regard pour les autres, pour les plus petits, pour ceux qui sont différents de nous. Ce temps de prières nous permet de nous remettre en question et de reprendre ainsi la route qu’il nous a tracé, une route éclairée par son amour qui nous conduit vers son Royaume.
L’Epiphanie est un signe du ciel. Dans la première lecture, le prophète nous exhorte à nous remettre debout. La deuxième lecture, nous révèle ceci » ce que Dieu a caché aux sages et aux savants, Il l’a révélé aux touts petits ». L’Evangile selon Matthieu raconte le récit des mages venus apporté leur trésor à l’enfant. D’ailleurs, il est le seul à le faire. Il est venu dans le monde pour sauver les petits mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il y a un parallèle entre la naissance, la mort et la résurrection de Jésus.
Or: Enfant Roi – Roi des juifs.
Encens: Nos prières qui s’élèvent vers le ciel.
La myrrhe: l’église famille de Dieu est l’arbre à myrrhe…nous sommes amenés à nous embaumer de cette bonne odeur qui purifie, sanctifie…nous sommes tous appelés à la sainteté…
L’eau du baptême rappel notre mort au péché et notre résurrection dans le Christ Jésus…nous renaissons créature nouvelle.
Jésus a versé son sang pour que tous nous vivions ensemble, dans l’unité.
Pardonner – Réconcilier – Aimer
En ce premier dimanche de l’année, ce que nous demandons au Seigneur, c’est de sortir de cette pandémie…de nous apprendre à nous aimer, à pardonner, à être chrétien, disciples du Christ, témoigner du Sauveur parmi nous.
A chaque célébration eucharistique, nous puisons cette or précieuse dans la Parole de Dieu proclamée et l’Eucharistie, sang et corps de Jésus partagé…nous nous présentons devant le Seigneur en vérité et en toute humilité en lui confiant nos prières émanant du plus profond de nous et qui montent comme l’encens vers Dieu le Père…oui, rempli du Saint Esprit, nous devons nous embaumer de cette myrrhe d’amour…purifié, nous vivrons à l’image du Christ Jésus en vivant par nos actions la charité…humble chemin vers la Sainteté.
Dimanche 10 janvier 2021
Baptême de Jésus
Homélie du Père Sandro
Il n’y a pas longtemps on a célébré la naissance de Jésus, aujourd’hui on fête son baptême, 30 ans après. Et le premier geste qu’il fait, c’est de se faire baptiser par Jean dans le fleuve du Jourdain.
Jésus est là dans la foule, sans distinction avec le monde. Mais ce n’est pas le même baptême qu’il reçoit comme les autres car il y a eu une manifestation.
Comment Jésus a vécu son baptême ? Que nous révèle la Parole sur l’identité de Jésus ?
Jean dit que Jésus est plus Puissant que Lui, Il n’est pas digne de défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous baptise dans l’eau mais lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint.
Le ciel s’est déchiré et une voix se fit entendre, c’est celle de Dieu.
Jésus n’est pas un homme comme tous les hommes car il porte au fond de lui un secret, un mystère.
C’est la première fois que l’on assiste à une telle manifestation : le ciel s’est déchiré. Matthieu dit le ciel s’est ouvert.
Il y a aussi la voix qui sort du ciel déchiré, la voix de son Père, de Dieu : « Tu es mon Fils bien aimé ».
Cette expérience, seul Jésus la vécu…cet homme est vraiment le Fils de Dieu. Il reçoit un baptême extraordinaire.
Quand il a donné son dernier souffle, le voile du temple s’est déchiré, il a donné sa vie.
Jésus est présent parmi nous, il est là avec nous. Dieu est venu en son Fils Jésus.
L’Esprit est descendu comme une colombe. On voit la manifestation de la Sainte Trinité. Dieu qui parle, Jésus qui se fait baptiser et l’Esprit qui descend sur lui.
Nous voyons le signe important de notre baptême, nous sommes baptisés au nom de la Sainte Trinité. Le prêtre dit : « Je te baptise, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ».
Et nous, quelle est notre identité de baptisé ? Nous sommes tous appelés à vivre en tant que fils de Dieu comme Jésus Christ. Dans ce monde matérialiste, dans lequel nous vivons, nous ne voyons que l’aspect humain des choses. On ne voit que ce qui est matériel. En tant que chrétiens nous sommes vivants car l’esprit de Dieu est en nous, parce que nous avons reçu le baptême d’esprit et de feu, nous ne sommes pas que des humains. Jésus Christ est venu nous divinisé par sa vie.
Dans le monde d’aujourd’hui, beaucoup d’hommes et de femmes font comme si Dieu n’existait pas. Nous sommes nés enfants de Dieu, nous communion à Dieu au cours de l’eucharistie.
Nous savons que Jésus est venu par une déchirure dans ce monde mais il nous fait un passage. Il se propose. Il se tient devant la porte. Si on veut lui ouvrir, il rentre sinon il reste dehors.
Nous savons que l’humanité a une ouverture. Pourquoi cette ouverture ? C’est pour communier avec le monde. Dieu est là, qui attend qu’on l’ouvre. Si nous lui ouvrons, il rentre et si nous laissons fermer la porte, il reste dehors.
Aujourd’hui, fête du baptême de Jésus, il est important pour chacun de nous de se poser deux questions :
1) Qu’est-ce que je fais de mon baptême ?
2) Que me procure mon baptême, autrement dit, comment je vis le baptême en église, en famille et aussi dans la société ?
Tous appelés
Nous sommes tous appelés à servir nos frères et sœurs. Avec nos charismes, nous pouvons œuvrer pour le bien de tous. Devenir des laïcs engagés, des missionnaires , aidé des associations caritatives…ou encore prendre soin de l’église, la maison de Dieu par la décoration, le nettoyage du sol, des bancs…entendre l’appel à devenir diacre ou prêtre…autant de services qui aident à grandir dans la foi. Service gratuit, service accompli dans l’humilité.
Où puiser?
On puise notre ressource dans sa Parole. ..notre guide, notre soutien, notre réconfort.
Chaque célébration eucharistique dévoile le charisme des baptisés…lecture, chant, décoration, nettoyage , organisation des célébrations par la sacristie, servants d’autels, service d’accueil, la quête, préparation de l’encensoir,…autant de petites mains qui rendent les célébrations extraordinairement belles.
Dimanche 17 janvier 2021…dimanche précédent le dimanche de la Parole
« Parle, Seigneur ton serviteur écoute » (Samuel 3, 3-10-19)
« Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté » ( Psaume 39(40)
« Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu » (Corinthiens :13-15, 17-20)
« Voici l’Agneau de Dieu » (Jean 1: 35-42)
Les paroles proclamées son profondes…la foi sans les œuvres sont mortes. En ce dimanche de la Parole mais aussi en ce troisième dimanche de l’envoi de la commission des malades en mission auprès des malades de la communauté qui vont porter le corps du Christ à nos frères et sœurs qui ne peuvent plus de se déplacer. En cette période d’épidémie de la Covid-19, nous prions pour que la santé de tous les malades de la communauté soit préservée.
Message du père Sandro…
Se sont des frères et sœurs qui participaient à l’eucharistie et qui comme nous avaient leur place dans l’assemblée. Empêchés par leur âge ou leur maladie, ils ne peuvent plus prendre le corps du Christ comme ils pouvaient le faire auparavant. Donc le Seigneur nous envoie vers les autres et ce ne sont pas seulement vers ceux qui sont bien portants mais peut être encore plus et mieux vers ceux qui sont malades. Comme le Christ Jésus, nous le savons bien que dans sa vie, Il s’est beaucoup occupé des malades, il en a guérie beaucoup et il a vraiment pris soin de ceux-là qui sont défavorisés…
Donc toute la communauté vous accompagne et vous suggère aussi à nos prières car c’est une mission, un ministère très important et vous transmettrez nos salutations et la compassion aussi de toute la communauté qui ne les oublient pas et qui est toujours avec eux et auprès d’eux.
Maman Marie que ton manteau de grâce les réconforte, les protège et qu’ils déposent leur souffrances, leurs douleurs dans ton manteau de miséricorde pour que tu les portes à ton Fils pour qu’Il intercède auprès du Père afin qu’ils trouvent soulagement et guérison dans leur maladie.
Temps de prières, temps de partage…en ce jour, chaque malade a pu recevoir le corps du Christ, cadeau du Ciel mais aussi des cadeaux offerts par les TKL( Ti Kominoté Légliz) et l’AFC (Association familiale catholique). Les malades étaient heureux de leur présent et aussi de savoir que la communauté pensait à eux et qu’elle ne les oubliait pas dans leur prière.
Une malade, qui fut très longtemps à la paroisse de Massabielle, la sacristine dévouée dans sa mission…a souhaité accroché son présent dans son petit coin de prières…
Notre saint patron, saint François d’assise, chemin d’humilité et de simplicité…c’est notre attitude a adopté dans notre mission...au sein de notre paroisse et partout ou nous sommes appelés à fleurir de cet amour vrai et sincère pour le bien de nos frères et sœurs bien-aimés.
Dimanche 24 janvier 2021…dimanche de la Parole